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Tournée dite républicaine d’Ali Bongo Ondimba : Alexandre Barro chambrier dénonce l’utilisation scandaleuse de l’argent du  contribuable

Par Kongossanews

Par Stive Roméo Makanga

Cet abcès était déjà en passe d’être crevé. Et, lors de son excursion dans la commune d’Owendo, le 10 juin dernier, Alexandre Barro Chambrier (ABC) a dénoncé l’utilisation de l’argent public par Ali Bongo Ondimba, dans le cadre de sa précampagne pour la présidentielle de cette année.  Un fait qui devrait écœurer l’ensemble de la population, parce qu’inadmissible.  

D’échecs en échecs, d’improvisations en improvisations, Ali Bongo Ondimba et les siens confortent à plus d’un égard leur réputation de grands prestidigitateurs, incapables de réformes et de gestion orthodoxe. L’on sait désormais que la tournée fallacieusement dite républicaine n’a été depuis le début qu’un honteux prétexte pour mettre la main sur l’argent public. Si les institutions gabonaises avaient été non partisanes et non inféodées, il est clair qu’elles auraient déjà dynamité tout ceci, remis les pendules à l’heure, et garanti leur crédibilité aux finances publiques.

Certes, aucun pays n’est à l’abri des dérives reproché au président gabonais. En Afrique, et particulièrement chez nous, les périodes électorales ont souvent été de tous les excès, de toutes les extravagances. Mais il est indéniable que l’abus d’une charge publique à des fins personnelles, surtout lorsqu’il s’agit du président de la république, jette le discrédit aux institutions, en plus de confirmer son incapacité à présider aux destinées de la nation.

C’est précisément ce que dénonce Alexandre Barro Chambrier, le président du Rassemblement pour la patrie et la modernité (RPM).

«A 2 mois seulement des élections, subitement, il fait sa campagne avec l’argent du contribuable, avec les ressources publiques. Est-ce que vous trouvez cela normal ? », a-t-il dénoncé.

Poursuivant : « Voilà quelqu’un qui a eu l’opportunité d’avoir le pouvoir mais il n’a rien fait pendant 14 ans. C’est 2 mois avant les élections qu’il se rend compte que le bilan est négatif et on commence à improviser. On va donner 2 milliards aux femmes, cet argent va où ? 4milliards pour les dégâts causés par les éléphants, qui a vérifié cela ? Il paraît qu’on donne 250 mille… ».

Alexandre Barro Chambrier dit-il n’importe quoi ? Pas du tout. Plutôt logique avec ses assertions de départ, le leader du RPM va plutôt au bout de sa rationalité. Lorsqu’on est incapable de faire la différence entre ce qui relève du bien public et du bien privé, et que l’on a échoué à planifier le développement de son pays 14 ans durant, il est évident que toute idée de candidature pour une énième participation à la présidentielle sonne comme une plaisanterie de mauvais goût.

D’ailleurs, combien coûte au Trésor public cette tournée faussement républicaine où les ressources publiques sont engagées, sans compter les importantes délégations constituées des membres du gouvernement et de ceux du Parti démocratique gabonais (PDG), transportées partout dans l’ensemble des provinces ?  Qui paie la facture?

En considération de tout ce qui précède, Alexandre Barro Chambrier est formel : il faut barrer la route à Ali Bongo Ondimba et à tous ses soldats, candidats aux législatives et aux municipales. Ce qui est loin d’être démagogique.

 

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