Les pieds dans l’étrier, Brice Constant Paillat, le ministre des Transports a effectué une visite circonstancielle sur les zones dites instables allant de Ntoum, au PK 41, à Andem ,au PK54+600 et à Mbel, au PK 126-129+500. Objectif, faire le constat, in situ et de visu, de l’évolution des travaux de renouvellement de la voie ferrée, sujette à de nombreux incidents.
En présence du Président de l’Autorité de Régulation du Transport Ferroviaire (ARTF), du Président du Comité de Suivi, et des techniciens du Ministère de l’équipement, Brice Constant Paillat, le ministre des Transports, s’est enquis de l’état d’avancement des travaux engagés sur les zones dites instables.
À la tête de cette délégation, Christian Magni, le directeur général de la Société d’exploitation du transgabonais (Sétrag) a témoigné sa pleine volonté à résorber la problématique liée aux accidents à répétition sur la voie ferrée. Et cela passe par un rétablissant des zones dites instables.
Et donc, au départ de Ntoum pour Abanga, ces zones font l’objet de travaux d’aménagement des voies de déviations, dans le cadre du Programme de Remise à Niveau de la Voie.
« Ces travaux de déviation consistent à créer une deuxième voie ferroviaire pour faire circuler les trains en toute sécurité, pour ainsi réaménager la voie principale, afin de disposer de deux voies ferroviaires qui permettront de faciliter les croisements des trains dans les zones concernées d’une part, et d’accompagner la forte demande des clients fret d’autre part ».
Une visite qui aura permis au membre du gouvernement d’échanger avec les responsables des 3 entreprises adjudicataires de ces marchés (SOCOBA EDPTL, COLAS GABON et MIKA SERVICES).
Un entretien qui s’est principalement axé sur la qualité des travaux engagés, de même que le respect des délais de livraison prévus pour mars 2022.
Sur cet aspect, les trois opérateurs économiques ont été sommés d’« accélérer le rythme des travaux, en renforçant les effectifs, le matériel, et à veiller au respect des délais convenus ».
Un investissement qui devrait résoudre une bonne fois pour toute les problématiques d’accidents ferroviaires, devenus très récurrents.