Par Agnès Limori
Après la protestation des élèves de CAPO intervenue la semaine écoulée pour exiger l’effectivité des bus scolaires gratuits promis par Ali Bongo Ondimba, mardi 25 octobre courant, la pénurie à recommencé, apprend-on de notre confrère Gabonactu.com. Une situation qui vient de nouveau interroger sur le crédit que l’on doit désormais accorder aux promesses du chef de l’État.
Des élèves, las d’attendre les fameux bus pourtant garantis par le président de la République, ne s’en sont sortis que par la bonne idée des agents des forces de police nationale, qui ont eu à cœur de les transporter…gratuitement.
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Un épisode qui fait débat, quelques jours seulement après le drame du PK8, où les Gabonais s’interrogeaient sur la promesse de logement faite par Ali Bongo Ondimba, peu après sa désignation comme candidat du Parti démocratique gabonais (PDG).
En dehors de cette promesse, d’autres ont suivi, mais sans jamais avoir été traduites en actes concrets.
La promesse de transporter gratuitement les élèves révèle de nouveau une absence de planification, de préparation, d’évaluation…
Le chef de l’État semble s’être conforté dans cet exercice, réédité chaque fois qu’il s’adresse à la nation.
L’agacement se fait d’ores et déjà ressentir chez les populations.
