Par Stive Roméo Makanga (Président de l’Union des Patrons de la Presse Indépendante du Gabon (UPPIG))
Le président de la Transition, le général de brigade Brice Clotaire Oligui Nguema, incarne avec assurance le leadership en cette période cruciale. Libérateur inattendu, il devient l’architecte du changement tant espéré par les Gabonais, transcendant toute appartenance sociolinguistique. Face à de nombreux défis, les améliorations souhaitées dans les domaines du logement, de la santé, de l’emploi et de l’alimentation se révèlent comme des priorités immédiates. À la convergence des enjeux, le président Oligui Nguema s’impose comme le porteur d’espoir pour un avenir meilleur au Gabon. Cependant, la question demeure : parviendra-t-il à concrétiser ces aspirations ?
Le logement, la santé, l’emploi et l’alimentation restent des préoccupations majeures pour les populations. L’accès au logement devient un défi avec la flambée des prix. Les coûts de la santé sont souvent inabordables malgré l’existence de la CNAMGS. Le chômage persistant accentue les inquiétudes liées à l’emploi, tandis que la vie chère rend difficile l’accès à une alimentation décente. Ces réalités quotidiennes soulignent l’urgence d’actions prioritaires pour améliorer ces secteurs vitaux et garantir un bien-être général pour tous. Brice Clotaire Oligui Nguema devrait l’entendre ainsi et pas autrement.
La réalité économique persistante met en lumière les difficultés auxquelles sont confrontés les citoyens, soulignant l’urgence d’actions concrètes pour rendre ces services essentiels plus accessibles à la population. Il est essentiel d’agir plutôt que de se contenter de discours vains. Comme le dit judicieusement notre adage local : la maladie ne prend pas de pause, un estomac affamé ne peut écouter, et trouver un logement décent ne devrait pas être un privilège dans une population de seulement 2 millions d’habitants.
Le Comité pour la Transition et la Restauration des Institutions (CTRI) est confronté à de grands défis. Le simple fait d’avoir évincé Ali Bongo Ondimba ne garantit pas le bonheur des Gabonais. En réalité, cela n’était que le début. Ce que les Gabonais recherchent aujourd’hui, c’est l’amélioration de leur bien-être social longtemps confisqué par le pouvoir déchu.
Le président de la Transition porte la lourde responsabilité d’améliorer les conditions de vie des populations. Il est impératif de passer de la rhétorique à l’action. Cette tâche implique des actions concrètes plutôt que des discours vides. Pour répondre aux attentes du peuple, Brice Clotaire Oligui Nguema doit entreprendre des actions significatives et rapides, transformant ainsi les aspirations sociales en réalités concrètes.
LA PLACE DU PRESIDENT DE LA TRANSITION EST SUR LE TERRAIN
Pour répondre aux besoins réels des populations, ce dont Ali Bongo Ondimba a été incapable 14 ans durant, l’appel à l’action est clair : la présence sur le terrain est essentielle. Comprendre les réalités quotidiennes de la population, ressentir les défis de l’accès aux soins, de la crise du logement, du chômage et des préoccupations alimentaires, nécessite une immersion directe. C’est par une proximité authentique avec les communautés que les dirigeants ont souvent réussi à élaborer des politiques efficaces. L’importance d’être sur le terrain ne peut être surestimée, car c’est là que naissent des solutions tangibles, ancrées dans la réalité des citoyens et susceptibles de créer un impact significatif.
Le président de la Transition, incarnant cet espoir, doit s’engager dans des actions concrètes pour améliorer les conditions de vie de tous. En unissant ses efforts aux préoccupations quotidiennes du peuple, il peut instaurer un avenir meilleur, où le logement, la santé, l’emploi et l’alimentation ne sont plus des défis insurmontables, mais des droits accessibles à tous.
1 Commentaire
Mais en combien de temps peut-il réaliser ces attentes du peuple gabonais !
La transition politique n’est pas un mandat politique.
Toutefois, il serait judicieux de cibler les initiatives à réaliser avant la tenue de la Grande concertation nationale. Concrètement, le CTRI peut mettre un accent particulier sur la cherté de la vie et la régularisation des situations administratives, l’eau et l’électricité.