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UJPDG /Déstabilisation : Axel Jesson Ayenoue bien décidé à crucifier l'”entrepreneur citron”

Par Kongossanews

Par Stive Roméo Makanga

Il faudra désormais intégrer dans la pensée collective que la déstabilisation et les coups bas font bien partis de l’ADN de tout pédégiste qui se respecte. La destruction du Parti démocratique gabonais (PDG), son implosion, du reste si souvent évoquée, pourrait ne jamais passer par l’Opposition, mais bien plutôt par les pédégistes eux-mêmes. Et l’épisode des législatives partielles de la Nyanga, où certains hiérarques du parti des masses ont médité la chute de Jean Charles Yembit Yembit, parce qu’ayant Jean Pierre Doukaga Kassa comme Directeur de campagne, en octobre dernier, en est un exemple éloquent.

À l’Union des Jeunes du Parti Démocratique Gabonais (UJPDG), l’épisode semble avoir été reproduit à l’identique.

Axel Jesson Ayenoue, affectueusement désigné “le maire du bonheur”, verrait l’ascension de son jeune frère Hercule Nze Souala, désormais baptisé “Dangoté citron”, d’un très mauvais œil. Et la raison est toute simple : un homme capable de rassembler des milliers de jeunes dans un projet fédérateur autour de la personne du président de la République, ça pose un gros problème.

Les “Grandes assises de la jeunesse gabonaise”, projet fignolé et organisé par l’entrepreneur citron, a donc mis à nu toute l’incapacité de l’UJPDG à rassembler la jeunesse, d’autant que le scrutin majeur de 2023 est à moins de 10 mois.

De sources concordantes, le “maire du bonheur” serait allé jusqu’à menacer certains cadres autour de lui. Ultimatum de rayer leurs noms au prochain congrès leur aurait été donné, si jamais l’un d’eux essayait de prendre part aux “Grandes assises de la jeunesse Gabonaise”. Une attitude qui a profondément heurté plus d’un, au plus haut point.

Depuis son arrivée à la tête de l’UJPDG, succédant à Marius Assoumou Ndong, toutes les voies des jeunes pédégistes sont plutôt unanimes pour dire qu’Axel Jesson Ayenoue est le plus piètre leader jamais promu à ce poste. “Il est peut-être bon dans les mises en scènes qu’il planifie lors des célébrations de mariages. Mais en dehors de ça, quel est l’impact de son leadership à l’UJPDG? Voici un organe qui est devenu amorphe depuis qu’il est là”, confie un jeune pédégiste, agacé.

L’ancien joueur vedette de basket de l’équipe des Panthères, qui lui avait été nommé membre du Bureau politique dans la province du Woleu-Ntem et plus particulièrement dans la commune d’Oyem, aura laissé pour sa part, une empreinte indélébile de grand rassembleur des jeunes. Tout ce qu’Axel Jesson Ayenoue ne serait pas.

“Il est incapable de conduire la machine UJPDG. Et dès qu’il voit un jeune qui rassemble, il jette des peaux de banane”, fait observer notre source.

Ainsi, Hercule Nze Souala donnerait des sueurs plutôt froides à Axel Jesson Ayenoue, qui craint désormais l’éviction de l’UJPDG, qu’il peine à mobiliser autour du Distingué camarade président (DCP) du PDG.

Et la raison est plutôt plausible. Dangoté citron est un serial entrepreneur, et dont les actions galvanisatrices autour d’Ali Bongo Ondimba n’ont de cesse de foisonner.

Dernier exemple en date, les Grandes assises de la jeunesse gabonaise, qui ont à elles seules mobilisé plus de 4000 participants, près de 500 organisations nationales et internationales, et plusieurs associations pro Ali Bongo Ondimba (de quoi donner le frisson).

Un événement que l’on dit avoir fait monter la tension d’Axel Jesson Ayenoue, qui aurait entrepris d’éteindre son jeune camarade pédégiste. “Même au secrétariat général, Steeve Nzegho Dieko ne le pige pas. Il le trouve amorphe. Il aurait pu jouer sa partition en mobilisant les jeunes, 2023 n’est plus loin. Mais ce qui l’intéresse, c’est de faire le clown et des acrobaties pendant les mariages dans sa mairie”, peste un jeune de l’UJPDG.

Selon certaines indiscrétions, Axel Jesson Ayenoue serait le “bon petit” d’Ali Bongo Ondimba, au sens propre du terme car même Lambert Noël Matha n’a pas pu avoir sa tête.

Seulement, ils sont nombreux à s’interroger sur l’avenir de l’UJPDG. Au regard de l’immobilisme de cette structure qui se veut rassembleuse et mobilisatrice, doit-on continuer avec un “amorphe”? Et si Hercule Nze Souala, qui brille pour plusieurs actions mobilisatrices autour du président de la République avait réellement le profil pour le poste?

Le genre de spéculations à se retrouver le postérieur coincé dans un fauteuil roulant. Tout de même, la tension est perceptible, Axel Jesson Ayenoue est bien décidé à stopper la dynamique d’Hercule Nze Souala. Toute la question est aussi celle de savoir si ce dernier se laissera dicter sa conduite. Ça promet.


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