Par Stive Roméo Makanga
C’est dans le cadre de la mise en œuvre de son partenariat conclu le 27 mai dernier avec l’Organisation de Défense de la Femme et de la Parité (ODEFPA), que la société d’exploitation du transgabonais (Setrag) s’est tout récemment doté d’un certains nombre d’outils, lesquels lui permettraient de faire efficacement face à la problématique inhérente aux violences basées sur le genre.
Très investie dans la phase de sensibilisation, qui avait d’ailleurs débuté par Libreville, Setrag a poursuivi son optique avec cette fois-ci la gare de Booué, le 14 juin finissant, puis avec celles de Ndjolé et Lastoursville, respectivement les 17 et 24 du même mois.
Aussi, plusieurs autorités locales dont les maires, les présidents des conseils départementaux, les préfets, la chefferie, les communautés culturelles, les riverains ainsi que les agents Setrag en postes dans les stations précitées ont été longuement édifiés sur la problématique.
L’optique a donc été d’édifier ces derniers sur les formes évidentes de VBG, en plus de les informer sur la nécessité de dénoncer, de rendre public ces abus.
Il s’est aussi agit de sensibiliser de manière explicite sur les mécanismes de prise en charge déjà élaborés par l’État.
Toute la lumière a ainsi été faite sur les formes de violences causées sur les femmes et tout spécifiquement celles basées sur le genre, et de faire la liste des conséquences y relatives, les dangereuses proportions qu’ont pris le phénomène, les idées reçues sur la violence sexiste.
Aimée Félicitée Essono, psychologue, Christiane Nsa Mbengah, juriste et Sandrine Akerey, née Souah Angha, toutes expertes de l’ODEFPA, ont chacune à son tour épilogué sur des aspects techniques tels le genre et la violence, leur rapport juridique, les différentes prises en charges existantes et bien d’autres.
Des outils non négligeables donnés à tous les participants.