Par Stive Roméo Makanga
Dieudonné MINLAMA MINTOGO, ancien candidat aux élections présidentielles de 2016, a partagé ses réflexions sur la cérémonie d’ouverture du Dialogue National Inclusif, celle du 2 avril 2024, et qui débutera effectivement le 06 avril prochain. Malgré quelques couacs attribués à l’impréparation, l’ancien candidat à la présidentielle a tenu à saluer les intervenants de cette rencontre.
Dans une déclaration dont nous avons obtenu copie, il a exprimé ses félicitations envers le Président de la Transition pour son engagement à mettre en place une nouvelle Constitution et des lois favorisant des élections libres et transparentes. Plus loin, il a également loué l’archevêque de Libreville pour son rêve d’un Gabon exemplaire.
Plus expressif, Dieudonné MINLAMA MINTOGO a également adressé ses félicitations au Président TOUADERA, Président en exercice de la CEMAC et facilitateur de la CEEAC, et a relevé l’importance de respecter la durée de la Transition et de revenir à l’ordre constitutionnel.
Dans sa production, l’ancien challenger d’Ali Bongo Ondimba a marqué un point d’honneur sur les actions, et que celles-ci parleraient plus que les paroles.
Cependant, Dieudonné MINLAMA MINTOGO a souligné que malgré les discours d’espoir, l’histoire montre que les mêmes causes produisent souvent les mêmes effets. C’est pourquoi il a souligné la nécessité de mettre en place une Commission Vérité, Justice, Pardon et Réconciliation pour traiter les injustices passées, les violences, les exclusions et les abus, ainsi que pour indemniser les victimes.
Se voulant pragmatique, Dieudonné MINLAMA MINTOGO a également appelé à une réflexion sur le rôle des forces de défense et de sécurité dans le dispositif démocratique.
Invitant les organisateurs du dialogue à considérer ces aspects cruciaux pour éviter de tenir un dialogue qui ne serait qu’une répétition de plus, l’ancien patron d’En marche pour la République, qui a récemment rejoint les rangs du MORENA de Simon Oyone Aba’a, a partagé ses observations, lesquelles soulignent l’importance de traiter les questions fondamentales pour assurer une transition démocratique réussie au Gabon.