Par Stive Roméo Makanga
La ville de Libreville fait face à une nouvelle préoccupation sanitaire alors que sept nouveaux cas de Covid-Omicron Xbb ont été confirmés par le gouvernement ces dernières heures. Cette résurgence du virus met en évidence et comme on peut se l’imaginer, des interrogations légitimes sur la tenue du programme de prières de masse de Kanguka, prévu pour ce samedi 6 juillet.
Initialement prévu comme un événement spirituel rassemblant des milliers de fidèles, le programme de prières de masse de Kanguka est maintenant sous le feu des projecteurs. Sa tenue est-elle opportune en cette période critique? Là est toute la question.
Pour sûr, les autorités sanitaires gabonaises se retrouvent confrontées à un dilemme délicat : permettre cet événement religieux majeur tout en garantissant la sécurité et la santé publique face à la propagation potentielle du Covid-Omicron Xbb. Si l’on en croit le dernier rapport, le taux de positivité de 4% parmi les tests récents est une indication claire de la persistance du risque viral.
Le gouvernement gabonais est donc attendu sur sa position concernant la faisabilité de l’événement dans ce contexte pandémique. Les mesures de protection habituelles telles que le maintien de la distanciation physique, le port obligatoire du masque et le contrôle strict des rassemblements deviennent des impératifs critiques pour toute autorisation éventuelle.
Alors que les préparatifs pour le programme de prières de masse de Kanguka se poursuivent, un appel à la prudence accrue et à une réévaluation continue des risques associés à de tels rassemblements en période de résurgence virale est plus que crucial.
Pour l’heure , le dilemme est important. Entre la protection efficace de la santé publique et le respect de la liberté de pratique religieuse si chère aux Gabonais, inutile de rappeler la difficulté de l’équation.