C’est le propos d’Edgard Owono Ndong, le 3e vice-président du Rassemblement pour la Patrie et la Modernité (RPM), député à l’Assemblée nationale. Une réponse cinglante à l’analyse d’un journal jugé proche du Pouvoir, lequel a laissé croire à l’opinion une possibilité d’entente d’arrière boutique entre Ali Bongo Ondimba, président de la République, Chef de l’État et Alexandre Barro Chambrier dit ABC, président du RPM. La substance de son propos ci-dessous publiée in extenso:
Un papier d’une analyse simpliste cherche à accréditer l’idée que le Président Alexandre Barro Chambrier serait prêt à dialoguer à n’importe quel prix avec Ali Bongo. Travestir son message à la nation du 17 août, au moment où il poursuit ses rencontres avec le Gabon profond ne résulte pas d’un choix anodin.
Son point de vue est clair. Premièrement, comme tout le monde le sait, les conditions actuelles d’organisation des élections, n’offrent pas toutes les garanties de transparence. Il faut donc, à son humble avis, sous l’égide d’un médiateur impartial, remettre à plat les conditions de la transparence et de la vérité des urnes.
Il ne s’agit pas d’un dialogue entre deux personnes, mais entre deux camps. Nous sommes convaincus, pour notre part, que la situation actuelle constitue une bombe à retardement qui risque d’exploser si elle perdure entre les mains de leurs promoteurs.
Deuxièmement, l’opinion doit savoir que le pouvoir n’a pas ménagé sa peine à son égard par personne interposée pour tenter d’obtenir des images ou une réddition de sa part.
N’ayant pas obtenu gain de cause, chacun peut comprendre leur agitation qui ne vise qu’à tenter de le discréditer au moment où les gabonais réalisent la cohérence et la consistance de son action politique. Ce type de manoeuvres est de nature à prouver, s’il en était besoin, les desseins de ceux qui tirent les ficelles du pouvoir. Cela dit, j’invite les partisans du changement à ne prêter aucun crédit à ces insinuations malveillantes et tendancieuses qui ne manqueront pas de se répéter au fur et à mesure qu’on se rapprochera des échéances électorales, avec au final l’objectif d’annihiler tout espoir dans la conscience des gabonais.
Edgard Owono Ndong, 3e vice-président du RPM, député à l’Assemblée nationale