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Malgré sa compromission dans l’incident du Haut-Ogooué, Mathias Otounga Ossibadjo maintenu à son poste: quand la République va à vau-l’eau

Par Kongossanews

Par Stive Roméo Makanga

Le conseil des ministres vient de rendre son rapport. Mathias Otounga Ossibadjo, l’empereur d’Okondja, complaisament maintenu à son poste de ministre éphémère de la décentralisation, a encore du chemin à parcourir dans l’équipe d’Ossouka Raponda. Un comble.

Il s’est pourtant gravement compromis. Mais son excellente proximité à Ali Bongo et à plusieurs “hommes forts” du palais Rénovation, sans doutes, l’a préservé d’une éviction de son poste dans le gouvernement Ossouka Raponda.

Il faut croire que la République regorge encore d’intouchables et que le natif d’Okondja en est bien un.

À Mathias Otounga Ossibadjo la République devra désormais l’expression “visiteur indésirable”. Une vile expression, comme il en existe dans le jargon des gangsters bien accommodés aux coups tordus.

Mais il ne faudrait peut être pas s’en étonner. Depuis des décennies, le Parti Démocratique Gabonais (PDG), dont Mathias Otounga Ossibadjo fait d’ailleurs partie, est pour l’opinion un véritable cartel de mafiosis bien accoutumés aux pratiques les plus innommables.

Preuve en est encore des récents heurts dans le Haut-Ogooué, et de l’activisme des médias douteux acquis aux scélérats, à disculper sir Otounga, pourtant bien compromis jusqu’à la moelle, la diffusion de l’audio controversé et la réaction concomitante du PDG faisant foi.

Nonobstant toutes les contorsions de l’intéressé et de ses soutiens occultes dans les médias, avec pour objet de noyer la vérité dans un fleuve d’intox et que, par l’effet du temps le “malheureux incident” tombe dans l’oubli, l’Opinion, celle d’aujourd’hui -bien entendu-, fait un inquiétant constat.

Le Pouvoir, dont l’empereur d’Okondja fait parti, n’est pas près de changer. Et que les scrutins imminents pourraient donner lieux à des actes de gangstérisme les plus odieux dans le Haut-Ogooué, la deuxième province du Gabon.

On n’en a pas encore fini.

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