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Affaire Barnabé Avocegan – Société des bois de lastourville: les conclusions piétinent

Par Kongossanews

Par Samuel Boueka Youmi

L’Affaire Barnabé Avocegan et la Société des bois de lastourville (SBL) au village Bogota, dans le canton Lolo Wagna, piétine toujours. Les conclusions des experts restent, pour le coup, très attendues.

C’est  dans l’optique de protester contre l’inondation de sa plantation par les eaux de la rivière Wobe, située à près de 10 km de Koulamoutou, dans le canton Lolo Wagna, que Barnabé Avocegan, un opérateur économique, avait décidé de saisir les autorités compétentes, sa plantation de cacao ayant été totalement détruite.

Vue de la plantation, dans les eaux

Selon ce dernier, il aurait au préalable interpellé les responsables de la SBL sur la survenance d’un sinistre causé par la construction d’un second pont sur la Wobe.  

Face au refus manifesté pars les responsables de la société au sujet des requêtes formulées, le plaignant avait promis saisir les autorités compétentes. 

Aussi, pour ramener la cohésion et la sérénité, sieur Ziad, directeur de site SBL et principal partenaire au développement de la localité, avait donné instruction à sieur Jean Paul Bakayene, aux fins de procéder aux digues.

Mais sur les lieux, Pierre Claver Ivoroma, le 1er vice-président du conseil départemental de la Lolo Bouenguindi et donc fils de la contrée, saisi par la SBL au sujet du litige, avait appelé les deux parties au dialogue. 

Pour lui, les travaux de la SBL ne seraient pas à l’origine de ce sinistre. 

De même, la destruction du second pont n’aurait pu faire le lit à l’inondation, d’autant que ce site aurait été jadis un village abandonné par les occupants pour les mêmes faits. 

Vue de Jean Paul Bakayene et le chef de regroupement de Ngoungui, accompagnés de quelques jeunes

Intervenant à son tour, Dominique Ngadi, le chef de regroupement de Ngoungui, a appelé Barnabé à une meilleure cohésion avec la SBL, et de balayer d’un revers de la main toute discussion pouvant créer un climat délétère. 

Si les experts locaux sont à pied d’oeuvre, dans la perspective de mettre la lumière sur la responsabilité des uns et des autres, les populations, par ailleurs, restent dans l’expectative des conclusions des experts de la caistab et ceux du ministère de l’Agriculture en poste à Koulamoutou.

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