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André Patrick Roponat a-t-il fait main basse sur le butin retrouvé Chez Ian Ghislain Ngoulou ? Les insinuations de Gabon Média Time pourraient coûter très cher au média en ligne

Par Kongossanews

Par Stive Roméo Makanga

Le reportage diffusé sur les réseaux sociaux insinue clairement qu’au-delà d’une procédure possiblement entachée d’irrégularités, le procureur de Libreville aurait clairement mis la main sur une partie du butin retrouvé chez Ian Ghislain Ngoulou, l’ancien directeur de cabinet de Noureddin Bongo Valentin.  Dans le milieu judiciaire, il est plutôt évident que le média en ligne, auteur de la production jugée tendancieuse, agit de connivence avec quelques intelligences occultes, à l’effet de défaire André Patrick Roponat de sa position. Qu’en est-il réellement ?

Gabon Media Time s’est-il avancé sur un champ de mines une grenade à la main ? A moins d’être convaincu de ses vertus thaumaturges, personne ne le pourrait. Pourtant, dans son reportage, l’organe de presse a laissé prospérer l’idée que le procureur de la République près le tribunal de première instance de Libreville s’était rendu coupable d’un détournement de fonds, commis lors de la perquisition du domicile de Ian Ghislain Ngoulou.  Et pour soutenir sa thèse, le confrère en ligne évoque une consigne, qu’il impute à André Patrick Roponat : « mets dans l’enveloppe-là, tu vas aller compter ça au bureau ».

Cependant, le corps judiciaire est formel : « ce n’est pas du tout la voix de Roponat ». Mieux, le Magazine Emergence, traitant de cette actualité, écrit : « Il ressort de nos sources d’information que la personne qui parle dans la vidéo de la perquisition et exploitée par la rédaction de Gabon Media Time est un capitaine qui s’adressait à l’un de ses collègues au regard de l’heure avancée pour la perquisition. D’où ils étaient obligés de stopper l’opération tout en revenant le lendemain avec Ian Ghislain Ngoulou, afin de poursuivre la perquisition sous le contrôle du représentant du ministère public.
Malheureusement, la voix de ce capitaine a été attribuée au procureur de la République par l’organe de presse ».

De source judiciaire consultée par nos soins, André Patrick Roponat n’aurait jamais emporté avec lui les sommes saisies. Pour les hommes en toge, le reportage de Gabon Media Time a un caractère insidieux, et vise très clairement le déboulonnement du procureur de Libreville, en plus de porter une grave atteinte à son image.

LA TETE D’ANDRE PATRICK ROPONAT MISE A PRIX ?

A l’heure de la transition, ils sont nombreux à penser qu’au-delà des institutions, certaines juridictions devraient aussi opérer leur mue : le cas pour la Cour constitutionnelle. André Patrick Roponat, dans le viseur de certaines élites judiciaires, accusé à tort ou à raison d’avoir participé aux manigances du régime déchu, est appelé à rendre son tablier. Aussi, certains avis estiment-ils que le reportage de Gabon Media Time procède de cet impératif : dégommer le procureur de Libreville lors des assises imminentes du Conseil Supérieur de la Magistrature.

« Il y a des ‘’mercenaires’’ derrière GMT, qui veulent installer un procureur pantin, cela en faisant limoger Roponat », estime un proche de ce dernier.

Interrogée sur ce projet occulte, la Rédaction du média en ligne rétorque : « Nous nous appuyons sur des faits », bien qu’elle reconnaisse qu’avant diffusion de son reportage, un entretien, même téléphonique avec André Patrick Roponat ou ses services, aurait suffi à lever quelques équivoques.  Malheureusement.

Mais GMT demeure formel. Son association à toute tentative de destabilisation est une chimère. Il n’y aurait rien qui pourrait le soutenir.

Evoquant les questions de déontologie, sorte de morale de la profession journalistique, certaines Rédactions estiment tout de même qu’en matière de collecte et de traitement de l’information, GMT aurait bien pu se passer des insinuations. En conséquence, l’organe de presse serait visé par une plainte au pénal pour diffamation, outrage à magistrat et dénonciation calomnieuse.

« (…) le mis en cause André Patrick ROPONAT estime que le directeur de publication et son journaliste n’ont pas mené une enquête sérieuse en s’abstenant de venir vers lui pour une équilibre d’information, causant ainsi une atteinte à son honneur et à sa réputation condamnée par le délit de diffamation publique, conformément à l’article 283 du code pénal qui dispose que « Toute allégation ou imputation d’un fait qui porte atteinte à l’honneur ou à la considération de la personne à laquelle elle est imputée est une diffamation et que la publication directe ou par voie de reproduction de cette allégation ou de cette imputation est punissable même si elle est faite sous forme dubitative ou si elle vise une personne non expressément nommée mais dont l’identification est rendue possible par les termes des moyens de diffusion incriminés », écrit le Magazine Emergence.

Gabon Media Time, qui n’a pas encore été notifié, pourrait être fortement inquiété si jamais le procureur de Libreville maintenait sa perspective.

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