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Décrispation du climat préélectoral : l’appel de l’UDIS au calme et à la retenue

Par Kongossanews

Par Joseph Mundruma

Alors que certains avaient cru le climat préélectoral suffisamment apaisé, la vive empoignade verbale entre Raymond Ndong Sima, ancien premier ministre et candidat à la présidentielle imminente, et Cyriaque Mvourandjiami, sénateur et Conseiller spécial d’Ali Bongo Ondimba au sein de l’écurie du Parti Démocratique Gabonais (PDG), a donné matière à redire.

Aussi, jeudi 20 juillet dernier, par un point-presse tenue à son siège de l’«ancien Sobraga-Université Omar Bongo», l’Union pour la Démocratie et l’Intégration Sociale (UDIS) a souhaité marquer par un propos non équivoque, sa lecture de cette actualité jugée peu reluisante par certains acteurs du microcosme politique gabonais.
Dans cet ordre d’idées, le parti d’Hervé Patrick Opiangah, par la voix de Jo Dioumy Moubassango, l’un de ses porte-paroles, a préconisé la nécessité de cultiver des valeurs comme la retenue, la sagesse et l’humilité, nécessaire par souci de préserver l’accalmie.
« Ces notions qui font partie de nos valeurs traditionnelles doivent porter les échanges entre les acteurs politiques du Gabon. Il en va de la décrispation et de l’apaisement du débat politique et de la stabilité de notre pays », a déclaré le porte-parole.

Et: « Ce qui nous unit (la patrie) est plus fort que ce qui pourrait nous diviser », a martelé Jo Dioumy Moubassango, souhaitant coûte que coûte inviter les acteurs politiques de l’opposition à la préservation des valeurs de paix, en pareilles circonstances.

Pour rappel, l’origine des tensions tient de la modification de certaines dispositions du code électoral. En effet, l’Assemblée nationale et le Sénat avaient adopté à la surprise générale, et ce bien avant leur départ en vacances, certaines modifications dont celle supprimant la fameuse “enveloppe poubelle”, et l’autre ne permettant plus à tous les candidats d’avoir leurs représentants dans les bureaux de vote.

Des modifications jugées inacceptables par l’opposition et la société civile, qui y voient un projet évident de tricherie massive.

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