Par E.L
LA délocalisation de la série scientifique au Complexe scolaire d’Awormbam, dans la commune d’Akanda, fait jaser et alimente actuellement les conversations. Tel est le cas des parents d’élèves qui se sont retrouvés samedi dernier autour de Christian Mihindou et Dimitri Fernand Wouchi, respectivement présidents des bureaux des APE du CES et du lycée d’Awormbam. Les échanges ont essentiellement tourné sur la délocalisation de la série scientifique, alors que leur établissement a connu une véritable cure de jouvence conformément à la volonté du chef de l’État Ali Bongo Ondimba, qui prône pour la proximité de l’éducation.
A ce titre, les parents d’élèves disent non à la délocalisation de la série scientifique, toute chose fait en sorte que les enfants soient aujourd’hui orientés au lycée Mikolongo, dans le premier arrondissement de la commune de Libreville.
A noter que la “Seconde et Première S” ont été orientés dans d’autres établissements scolaires, sans que les parents ne soient informés. Beaucoup d’entre eux n’ont été informés qu’à leur arrivée pour l’inscription et réinscription de leur progéniture.
Les parents d’élèves mettent en avant les questions d’insécurité et de distance parce que les enfants sont appelés à parcourir des kilomètres supplémentaires en sus des premiers kilomètres à partir de Malibé 2 ou du Cap Esterias, Premier Campement etc.
A noter que la situation vécue au Complexe scolaire d’Awormbam relance le débat sur le manque de considération envers les parents d’élèves par certains responsables de notre système éducatif.
Lesquels ont du mal à comprendre de façon définitive que le secteur de l’éducation est composé de quatre acteurs clés que sont notamment, le gouvernement, les enseignants, les parents d’élèves et les élèves eux-mêmes. Aussi comment comprendre qu’on puisse délocaliser dans un établissement qui vient de connaître une cure de jouvence avec extension des bâtiments ? Se pose-t-il une question de répartition des salles de classes entre le lycée et le CES ou alors Y-a-t-il manque d’enseignants ? Dans tous les cas, les parents d’élèves disent niet.