Par Joseph Mundruma
S’exprimant dans le cadre d’un point presse jeudi 27 juillet finissant, à “la maison du citoyen”, son siège social, l’Union pour la Démocratie et l’Intégration Sociale (UDIS) a par la voix de son porte-parole, Jo Dioumy Moubassango, porté devant l’opinion leur regard sur les événements tragiques de Mandji-Ndolou ayant débouché sur le décès de Glenn Patrick Moundéndé, abattu par une unité d’élite de la gendarmerie nationale.
“ Concernant le récent drame de Mandji-Ndolou, beaucoup a été dit et écrit ; les jugements, analyses et commentaires vont dans tous les sens”, a déclaré le parti d’Hervé Patrick Opiangah (HPO).
Et de poursuivre : ” autant notre parti désapprouve la prise d’otages comme mode de revendication dans une démocratie (un mode inédit dans notre pays); autant nous déplorons l’issue fatale qui s’en est suivie”.
Pour l’Union pour la Démocratie et l’Intégration Sociale, le Gabon est un pays de droit. Un fondement qui établit que “les litiges, lorsqu’ils surviennent entre citoyens ou à quelque autre niveau que ce soit, doivent être portés devant les tribunaux, car seule la justice doit prévaloir”.
Aussi, “en foulant aux pieds ce principe sacré”, Glenn Patrick Moundéndé a donc “pris des risques”, en exposant au danger “sa propre vie”, d’une part; et celle d’autrui, d’autre part.
Au regard des commentaires et de la récupération politique qui en est faite, l’UDIS a estimé inopportun tout argumentaire qui pourrait “verser de l’huile sur le feu”.
“Si nous saluons la bravoure et le professionnalisme dont ont fait preuve les gendarmes déployés sur le terrain, nous déplorons cependant que le forcené n’ait pas été appréhendé et remis aux mains de la justice, afin que l’on connaisse exactement ce qui a motivé son geste”, a conclu l’UDIS.