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Gabon/Environnement :Le gouvernement et le groupe Arise signent un accord pour la restauration et la protection des forêts de mangroves dégradées

Par Kongossanews

Par Agnès Limori

C’est en vue de la restauration et la protection des mangroves dégradées et menacées par l’urbanisation dans le Grand Libreville que le Prof. Lee White et Igor Simard, respectivement ministre des Eaux, des Forêts, de la Mer, de L’Environnement, chargé du Plan Climat et du Plan d’Affectation des terres; et représentant du groupe Arise, ont procédé à la signature d’un accord relatif à la mangrove de Mindoumbé 1 (Shangaï).

Une convention articulée autour de l’accroissement de la résilience côtière et du stockage de carbone, la protection contre les inondations, la participation à la sécurité alimentaire, ainsi que la réduction des risques de catastrophes naturelles liées aux impacts des changements climatiques.
Des services rendus aujourd’hui menacés par l’urbanisation anarchique des populations, dont les effets engendrent désormais des conséquences environnementales.

Vues 1 et 2 des deux parties procédant à la signature du document

De plus, les mangroves seraient soumises à plusieurs pressions dont le déboisement, les constructions, les macro déchets et déversements des eaux usées.

Selon les experts, la disparition des forêts de mangroves pourrait affecter de manière significative les modes d’érosion, les cycles des éléments nutritifs dans les zones côtières et l’habitat de certaines espèces.

Toute chose qui a conduit à la signature de cet accord, prévu pour durer 20 ans. Il devrait en outre apporter des solutions en matière de conservation durable et de la restauration des mangroves.

L’accord permet aussi le renforcement de la politique de préservation de la biodiversité du Gabon, de même que son positionnement en tant que pionnier de la conservation.
A travers cet accord de coopération les deux parties s’engagent à compenser les pertes de mangroves occasionnées par les projets d’infrastructures routières, industrielles et portières, et à protéger cet écosystème sensible pour mieux lutter contre les changements climatiques”, peut-on lire dans un communiqué dont notre Rédaction a obtenu copie.

Pour rappel, les forêts de mangroves du Gabon s’étendent sur près de 2500 km2. Elles fournissent, de fait, des services écosystémiques inestimables à la population locale. Dans tout le pays, c’est la province de l’Estuaire qui abriterait, à en croire les experts, les plus grandes mangroves du monde. Celles-ci pourraient atteindre jusqu’à 60 mètres.

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