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Gabon: la SEEG dans le viseur des appétits gargantuesques des proches collaborateurs d’Ali Bongo Ondimba

Par Kongossanews

Par Stive Roméo Makanga

L’épisode Ousmane Cissé a le mérite d’avoir rendu plausible un fait longtemps pointé du doigt par l’opposition et la société civile. Il ne fait aucuns doutes qu’Ali Bongo Ondimba ne voit que du feu, et que ses proches collaborateurs, a la gloutonnerie financière fortement prononcée, ont souvent brillé par la mise en place de systèmes nébuleux, capables de faire disparaître les fonds publics…en toute illégalité (qui l’eût cru).

Si la multitude d’agences créées au temps de Maixent Accrombessi Nkani ont toutes disparu en un claquement de doigts sans avoir jamais été soumises à des audits sérieux pour faire le point de la pertinence de leurs gestions, la raison est toute évidente, elles n’ont été que des “frappes” qui ont lourdement saignées les finances publiques.
Aujourd’hui, les mêmes manoeuvres occultes qui ont servi au chef Nkani et à son réseau, semblent avoir été pleinement reprises à l’identique (ou presque) par les actuels collaborateurs d’Ali Bongo Ondimba.
Le cas de la Société d’Énergie et d’Eau du Gabon (SEEG), vendue à ce dernier comme une société à l’agonie, qui aurait besoin d’un redressement profond.
Et, de l’avis d’une source digne de confiance, c’est cet argument qui, servi au président de la République, aurait motivé la désignation par le Conseil d’administration de la SEEG, Ousmane Cissé comme le nouveau patron de cette entité forte symbolique pour les gabonais, le tout manœuvré en amont par le Fonds Gabonais d’investissement stratégique (FGIS).

Pourtant, à l’analyse de la stratégie de la SEEG, laquelle ambitionne de définir et poursuivre des axes stratégiques devant servir à l’amélioration des conditions de vie des populations, tout en restant à la fois compétitif et attractif, il ressort que la société présumément en faillite avait déjà initié certains engagements.
Il s’agit de kyrielle de programmes dont celui devant servir d’extension des réseaux électricité et eau, de maintenance des ouvrages, à la stabilisation de la production thermique , mixte et solaire; à la transformation des métiers relatifs à la recherche, à l’innovation et au perfectionnement et l’optimisation dans la gestion des ressources humaines.

Loin d’être au bord du gouffre comme prétendu à Ali Bongo Ondimba, la Société d’énergie et d’eau du Gabon (SEEG) se porterait plutôt bien, croient savoir certains cadres. D’ailleurs, tous les points suscités font bien partie d’un vaste plan d’investissement marquant la volonté des dirigeants de cette entité de faire face aux enjeux de la diversité.

De même, dans la perspective de corroborer la vision des plus hautes autorités, celle relative à l’amélioration des conditions de vie des populations, les principaux responsables de la SEEG avaient plutôt fait le choix de la concrétisation comme dynamique d’ensemble.

Que veut-on faire de la SEEG ? La prochaine machine à sous devant servir à l’enrichissement de certains? Tout converge dans ce sens. Et donc, le choix d’un dirigeant en dehors des cadres de la boîte, pourtant à même de remplacer Gustave Aimé Mayi limogé, procède de cet objectif.
Le prochain choix du FGIS serait d’ailleurs en cours de téléchargement.

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