Accueil » Grève de la faim: le silence farfelu des autorités face aux exclusions de certains étudiants de l’ENS

Grève de la faim: le silence farfelu des autorités face aux exclusions de certains étudiants de l’ENS

Par Kongossanews

La grève de la faim continue avec les étudiants de l’École Normale Supérieure (ENS), peu après leurs exclusions de cette institution.


Une situation qui date depuis le 24 novembre 2021, sans qu’aucune intervention des autorités n’ait été enregistrée. Elles sont, depuis, restées insensibles aux cris de ces étudiants, victimes d’exclusion par des membres administratifs de l’ENS.

Tout s’est enlisé après que ces derniers aient osé protester contre le retard de paiement des bourses, de même que le refus de l’administration de communiquer sur la question.

Une situation désolante, que les victimes tiennent mal, ne sachant plus désormais à quel saint se vouer, après que toutes les voies de recours auprès des autorités compétentes aient été épuisées.


“Les forces commencent à nous quitter. Même à des criminels on accorde un certain regard. Nous sommes dépités par l’attitude de l’administration et des plus hautes autorités, car depuis que nous sommes dans ce mouvement de grève, aucun membre de l’administration n’a fait preuve de bienveillance, aucune compassion à notre égard malgré la dégradation de notre santé. Ils refusent de nous entendre. Un parmi nous a déjà été hospitalisé. Nous espérons que le drame n’arrivera pas et que les plus hautes autorités interviendront à temps”, s’est exprimé Bibang Bi Nguema Fabien, un des élèves Professeurs exclus, régulièrement inscrit en master 1 département de philosophie.

Vue des étudiants, visiblement mal en point

“Nous sommes exposés ici devant le portail de l’ENS comme des chiens vulgaires à qui on n’accorde aucun regard et encore moins une quelconque importance, malgré les dommages que la situation a déjà causé à plusieurs d’entre nous. Les exclusions sont intervenues au mois de Janvier, une nouvelle que j’ai caché à mes parents en raison de leur maladie, en l’occurrence mon père et ma mère, mais malheureusement, il s’en est allé mon père trois jours plus tard après avoir appris la nouvelle et ma mère quant à elle a fait un second AVC. Cette situation détruit non seulement nos vies mais également celles de nos familles” a indiqué avec tristesse Nze Mbang Aboghe Edgard, élève professeur inscrit en master 1, département de philosophie.

Related Articles

Laisser un commentaire