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Lutte contre l’usage détourné des médicaments et la consommation de drogues : la campagne nationale mobilisée à Port-Gentil et Moanda

Par Stive Roméo Makanga

La lutte contre l’usage détourné des médicaments et la consommation de drogues prend une ampleur significative au Gabon. En effet, sous l’égide du Gouvernement de la Transition et avec le marrainage de la Première Dame, Zita Oligui Nguema, une vaste campagne de sensibilisation a été lancée simultanément à Port-Gentil et à Moanda. Cette initiative, qui marque un tournant décisif dans la préservation de la jeunesse gabonaise, s’inscrit dans une démarche proactive pour contrer ces pratiques dangereuses.

Il convient de souligner que cette campagne, pilotée par l’Agence Nationale du Médicament et des Autres Produits de Santé (ANMAPS), s’appuie sur un partenariat étroit avec la Fondation Ma Bannière, les autorités administratives locales, les relais communautaires, les directions régionales de santé et les établissements scolaires. Son principal objectif est de sensibiliser les jeunes aux risques liés à l’auto-médication et à la consommation de drogues.

À Moanda, cette initiative a été accueillie par six établissements scolaires, atteignant un total de 7 419 élèves. Parmi ces institutions figurent le Lycée Henri Sylvoz, le Lycée Saint Dominique, le Lycée Technique Fulbert Bongotha, le Lycée Rigobert Landji, le Lycée Évangélique Rose Massambo et le Collège Mabika de l’Alliance Chrétienne. De plus, les élèves, réceptifs et impliqués, ont salué cette action en la considérant comme une réponse efficace pour améliorer leur environnement scolaire tout en réduisant les comportements déviants, notamment le grand banditisme.

Parallèlement, à Port-Gentil, la campagne a touché 13 780 élèves issus des Lycées Technique, Bac Aviation et Batsantsa. Grâce à l’appui des relais communautaires et du personnel de la Direction Régionale de Santé, les équipes de sensibilisation ont mis en lumière les graves conséquences de ces pratiques. Elles ont également encouragé les jeunes à adopter des comportements responsables et en adéquation avec les valeurs de santé publique.

Dans la continuité de ces actions, le 27 janvier, la campagne s’est étendue au Grand Libreville, avec une intervention au CES d’Alenakiri. Élèves et enseignants ont exprimé leur satisfaction face à cette initiative proactive. En effet, ils ont souligné son importance pour préserver la santé mentale et physique des apprenants. Par ailleurs, ce travail de terrain vient compléter les actions similaires menées dans d’autres régions, confirmant ainsi une approche concertée et nationale pour combattre ces fléaux sociaux.

Rappelons que depuis son lancement, cette campagne a permis de sensibiliser 218 323 apprenants dans 77 établissements à travers le pays, incluant 71 collèges et lycées et 6 institutions universitaires. Parmi ces bénéficiaires, on dénombre 215 908 lycéens et collégiens, ainsi que 2 415 étudiants. Ces chiffres illustrent non seulement l’ampleur du projet, mais aussi l’engagement des parties prenantes dans la protection de la jeunesse gabonaise.

Par ailleurs, cette initiative s’inscrit dans une dynamique nationale visant à éradiquer les pratiques dangereuses liées à l’usage détourné des médicaments et des drogues. Elle reflète également la volonté affichée du Gouvernement de la Transition d’instaurer un cadre éducatif sûr et propice à l’épanouissement et à la réussite des jeunes.

Enfin, en poursuivant son déploiement dans les mois à venir, cette campagne ambitionne de renforcer les bases d’une société gabonaise robuste, où la santé et l’éducation des jeunes restent des priorités absolues.

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