L’élection du futur maire de la Commune de Libreville se profile à l’horizon. De son côté, Calixte Désiré Nsie Edang, qui ambitionne briguer le fauteuil, est d’ores et déjà hors jeu.
Calixte Désiré Nsie Edang, candidat potentiel parmi la pléthore de prétendants au titre de Maire de la commune de Libreville, est celui dont le profil est le moins bien parti. Ses challengers, en revanche, ont l’avantage de bénéficier de soutiens multiformes.
De sources concordantes, ce dernier serait en mauvaise posture et ne saurait tenir face à Eugène Mba, le maire sortant, de même que les autres prétendants.
En cause, son manque d’expérience dans la gestion des collectivités locales, de même que son appartenance politique au 3e arrondissement de la commune de Libreville que l’actuel Premier Ministre avait conduite précédemment.
Il lui est également fait le reproche d’avoir fait la prison pour des faits de malversations financières, lors de son passage aux affaires étrangères déclassent cet adversaire politique qui serait soutenu par le Premier maire adjoint (PMA).
Selon toute probabilité, la course pour le siège de futur maire de Libreville pourrait donc se jouer sans lui, d’autant que les autres arrondissements doivent aussi faire prévaloir leur représentativité pour des questions d’équilibre.
De plus, l’homme jouit déjà d’un mandat de quatre ans à la Commission Nationale de l’Enrichissement Illicite (CNLCEI) où il siège.
Ce qui, conséquemment, le rend de facto inéligible pour présider le bureau du conseil municipal.
C’est au vu de toutes ces irrégularités dont souffre la candidature de Calixte Désiré Nsie Edang, que Eugene Mba peut d’ores et déjà dormir tranquille puisque dans ce contexte, conserver ce mandat dans le 2e arrondissement face à son adversaire Jean Baptiste Obam Emane , maire du 1er arrondissement de Libreville ne constitue plus une difficulté.
En effet, face à la certitude de l’échec de sa candidature, l’homme veut désormais compter sur l’aboutissement du soutien du Directeur de cabinet du Coordinateur générale des affaires présidentielles (CGAP). Mais là encore, reste à savoir s’il jouit d’un bon réseau. Car, visiblement, l’élection au titre de maire de la commune de Libreville est désormais une question de carnet d’adresse.