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Entretien avec la chantre Sara Pépar : « je suis un instrument entre les mains de Dieu »

Par Kongossanews

Fleur Dalia Mba Assame de son vrai nom, Sara Pépar est une chantre de talent, d’origine gabonaise, passionnée du chant depuis son plus jeune âge. Un entretien lui a donc été accordé à cet effet.

KONGOSSANEWS : Pourquoi Sara Pépar ?


Sara Pépar : Sara c’est un nom prophétique révélé par Dieu, car je suis appelée à gérer une multitude de nations.
Pépar, un autre nom prophétique qui veut dire la Pécheresse pardonnée. Cette femme dans la Bible particulièrement dans le nouveau testament a impacté mon entendement spirituel de par la puissance de son attitude au pied de Jésus. Par rapport à cela, j’ai décidé sous l’inspiration du Saint-Esprit d’en faire un deuxième nom pour impacter non seulement en tant que mère des Nations comme Sara, mais aussi en tant que servante de Dieu comme la Pécheresse pardonnée.


KONGOSSANEWS : Pouvez-vous nous parler du début de votre passion pour la musique ?
Sara Pépar : Déjà très jeune, à l’âge de 9 ans, j’ai commencé à composer des chants.
Avant d’accepter le Seigneur Jésus Christ en 2009, je composais et chantais mes chansons basées sur l’amour, chansons qui n’avaient rien n’avoir avec Dieu et j’envisageais après l’obtention de mon Baccalauréat, intégrer un groupe de jeunes rappeurs qui m’avaient détecté lors d’un concours des chanteurs en herbes qui avait été organisé au quartier. Cependant, Dieu avait pris les devants et je n’avais plus intégré ce groupe de rappeurs.


KONGOSSANEWS : Et aujourd’hui, quels sont les sujets principaux de vos chansons, les thèmes que votre inspiration aime visiter ?


Sara Pépar : Aujourd’hui, mes chansons se concentrent principalement sur l’amour de Dieu, sa Grâce, le péché, la colère de Dieu sur le monde des ténèbres, ce que c’est qu’être chrétien et être aimé par un Dieu qui ne connait ni changement ni ombre de variation.


KONGOSSANEWS : On voit que depuis toute petite, vous êtes attaché au chant. Alors, d’où vous vient cette passion?

Sara Pépar : L’amour du chant me vient de mon arrière-grand-père d’après ce que m’avait dit ma défunte grand-mère Marie-Jeanne Andeme Nkogue.

KONGOSSANEWS : En ce moment, quelle est la chanson, que vous appréciez particulièrement d’écouter dans vos moments joyeux ?
Sara Pépar : Alors en ce moment, c’est « un vin nouveau » interprété par Jean Jean.


KONGOSSANEWS : Les paroles, vous les connaissez à cœur, j’imagine…


Sara Pépar : bien sûr que oui.


KONGOSSANEWS : Parlez-nous de la « Fumée du péché »


Sara Pépar : « La Fumée du péché », est un titre que j’avais reçu lors d’un travail spirituel que m’avait soumis une maman de l’église ou je communie. J’étais dans la dépression à cause des situations assez tristes que je passais en 2019, c’est alors que j’étais allée la voir sous l’inspiration du Saint Esprit pour me soumettre à un jeûne, car ça n’allait pas pour moi émotionnellement. Ainsi, elle m’a suggéré de commencer mes temps de jeûne par une repentance sincère et j’ai obéit et pendant que je priais j’ai commencé à confesser en ma langue maternelle Fang.
Ces paroles m’ont tellement touché que j’ai décidé de les mettre en music. Car, le monde a besoin non seulement de se repentir devant Dieu et de revenir à lui dans la mesure où Jésus revient bientôt.


KONGOSSANEWS : Quelle est votre prochaine actualité ? Des choses à venir ?


Sara Pépar : En ce moment je prépare un autre projet, mon deuxième Single, qui sera normalement sur le marché d’ici l’année prochaine. Mais aussi, à part cela, je suis membre d’une chorale dénommée « Elévation ».


KONGOSSANEWS : C’est intéressant, alors, peut-on savoir le titre de votre prochain single?
Sara Pépar : Je vous l’annoncerai dès qu’il sera prêt à être lancé sur le marché. Pour le moment, je vous garde la surprise…


KONGOSSANEWS : On l’attend impatiemment, quel est le sentiment que vous avez lorsque vous montez sur une scène ?


Sara Pépar : Chaque fois que j’ai la grâce de me trouver devant le peuple de Dieu, mon premier sentiment est la responsabilité qui s’attache à mon Ministère, ne pas seulement adorer avec le peuple de Dieu, mais être cet instrument à travers lequel Dieu se manifeste et révèle le ciel sur terre. Et je crois fortement que comme Jean-Baptiste je ne suis qu’un instrument, un canal pour annoncer les plus grands qui viendront après moi.


KONGOSSANEWS : Impressionnant, pouvez-vous nous «dévoiler» un de vos rêves ?


Sara Pépar : Mon plus grand rêve, c’est qu’un jour, lorsque j’aurai accompli ma mission sur terre et que j’aurai achevé ma course, être capable de dire « j’ai fait ma part sur cette terre», parce que j’aurai ajouté une pierre à l’édifice.


KONGOSSANEWS : Question plus traditionnelle pour conclure, comment juges-tu l’état de l’industrie musicale chrétienne aujourd’hui et comment vois-tu l’avenir à ce niveau ?

Sara Pépar : Personnellement je pense qu’aujourd’hui l’industrie musicale chrétienne a tendance à se concentrer sur le « moi » derrière Dieu, elle est devenue pour certains d’entre nous un moyen pour se faire connaitre, avoir l’approbation des autres au lieu de ramener toute l’attention à celui que revient toute la gloire. Je pense qu’être Chrétien, est tout simplement être serviteur de Dieu et des autres. Mais, je bénie Dieu de ce que dans ce champs où poussent les mauvaises graines, il fait pousser également des bonnes, une génération de serviteurs qui fait la différence.


KONGOSSANEWS : Vous avez un dernier mot à dire pour terminer cet entretien?


Sara Pépar : Juste un grand merci pour cet honneur de m’avoir reçu.


Réalisé par la Rédaction

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