Par Joseph Mundruma
Dans la nuit du lundi 16 au mardi 17 septembre 2024, la Société d’énergie et d’eau du Gabon (SEEG) a une nouvelle fois procédé à un important délestage, plongeant de nombreuses zones du Grand Libreville dans l’obscurité. Cette coupure intervient alors que le président de la Transition, Brice Clotaire Oligui Nguema, avait récemment réitéré ses mises en garde contre ces interruptions récurrentes de la fourniture d’électricité.
Malgré les injonctions présidentielles et l’exigence d’un audit exhaustif de la SEEG, la société semble toujours incapable de garantir une distribution régulière de l’électricité. Cette situation continue d’exaspérer la population, notamment les familles qui doivent composer avec des coupures prolongées, souvent en pleine nuit, et qui comproment leur quotidien.
Outre les ménages, ce sont également les opérateurs économiques qui subissent de plein fouet les conséquences de ces délestages intempestifs. Plusieurs entreprises rapportent des pertes considérables, notamment dans les secteurs de l’alimentation, de l’hôtellerie et des services, où l’électricité est indispensable pour maintenir les activités. Certains entrepreneurs n’hésitent plus à dénoncer sur les réseaux sociaux l’impact néfaste de cette situation sur leurs affaires.
Face à ces dysfonctionnements répétés, les critiques s’intensifient quant à la gestion de la SEEG. Les engagements pris par Brice Clotaire Oligui Nguema de réformer le secteur et de mettre un terme à ces pratiques ne semblent toujours pas suivis d’effet concret.
Alors que la patience de la population s’amenuise, la pression monte sur le gouvernement de la Transition pour apporter des réponses urgentes et durables à cette crise énergétique qui menace de paralyser davantage le pays.