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Malversations à l’ARTF : Deux agents “injustement” dépossédés de leurs bureaux errent désormais dans les couloirs

Par Kongossanews

Par la Rédaction

Le 7 décembre 2023, le Directeur administratif et financier adjoint (DAF) et le Directeur administratif et financier (DAF) principal de l’Autorité de Régulation des Transports Ferroviaires (ARTF) avaient été suspendus à titre conservatoire et provisoire de leurs fonctions. Cette décision faisait suite à des allégations de détournements de fonds des travaux de la voie ferrée et d’implications dans l’acquisition controversée de ponts à bascules et de scanners à bagages, émanant du directeur général.

Cependant, les deux agents ne se reconnaissant pas dans la commission des faits reprochés, auraient vivement contesté ces accusations, affirmant qu’ils ne signaient pas de documents et demandant des preuves à leur supérieur hiérarchique, en plus de signifier que les fonds de la voie ferrée étaient gérés par le Comité de suivi de la SETRAG, une structure autonome mise en place conjointement par les Ministères de l’Economie et des Transports.

Malgré l’absence d’éléments de preuve fournis par le procureur de la République ou les officiers de police judiciaire, les deux DAF avaient quand-même, à leur corps défendant, été immédiatement suspendus de leurs fonctions et avaient dû quitter leurs bureaux du jour au lendemain, sans avoir été entendus dans l’affaire qui leur était reprochée.

Trois mois plus tard, les agents injustement dépossédés de leurs postes ne faisaient toujours pas l’objet de convocation pour être entendus dans cette affaire.

Pendant ce temps, un autre DAF aurait été engagé, et il se trouverait que ce dernier soit, de sources concordantes, le neveu du directeur général.
« J’ai été appelé par le DG, qui m’a dit que l’enquête avait évolué et qu’elle n’avait rien montré », rapporte une source fiable, ajoutant : « Il nous a remis des lettres de reprises de travail, sans nous affecter dans d’autres directions, sans nous dire ce que nous devons faire ».

Les deux compatriotes errent d’une salle à un autre, dépossédés de leurs bureaux et de leurs prérogatives.

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