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Politique : 9 partis de l’opposition font le point des ratés des septennats d’Ali Bongo Ondimba

Par Kongossanews



Par Agnès Limori

Dans un document conjoint, après épuisement des échanges sur la situation sociopolitique du Gabon durant les deux septennats d’Ali Bongo Ondimba, 9 partis politiques de l’opposition dont l’ARENA de Richard Moulomba, l’EPI de Jay Mayombo, le FDR de Joachim Mbatchi Pabou, le MDJS de Mbadinga, le MORENA de Thierry Ondo Assoumou, le PAGA de Mouely Mouely, le PPU de Jacques Roungou, le RPR de Jean Emane Efone, et l’UNAF de Kombila Thierry Dargendieu, ont autopsié les situations politique, économique et sociale du pays. Ils sont objectifs : au regard des faits, le chef de l’État a par ses actes de gestion, durement enfoncé le pays.

Démonstrations à l’appui, 9 partis de l’opposition sur les 18 de départ, ont fait l’autopsie du Gabon. Pour eux, les faits suffisent pour tout illustrer. La dette est insoutenable. Elle a depuis franchi la barre des 7000 milliards, représentant les 70% du PIB, contre les 38% requis selon les critères de convergence appliqués dans les pays de la zone CEMAC.

Outre cet aspect, ces derniers ont, au plan politique, déploré le Conseil économique et social et environnemental (Cese), de même que le Conseil national pour la démocratie ( CND), relégués à juste titre comme de simples caisses de résonance, sans budget, ni véritables prérogatives, alors que ces organes avaient missions de garantir les résolutions des concertations nationales d’Angondjé, ce depuis 2018.

Poursuivant leur autopsie, les leaders de l’opposition gabonaise ont relevé un point majeur des résolutions d’Angondjé : « sur les 265 articles que compte le protocole d’accords du dialogue politique d’Angondjé, seuls 56 ont été réellement adoptés, soit 26,13% seulement. Les 209 articles restants, soit 78,87%, n’ont connu à ce jour aucun début d’exécution », a déclaré Richard Moulomba, l’un des signataires.

Sur les capacités du président de la république à gouverner le pays après ses ennuis de santé, la coalition a évoqué “la vacance de pouvoir”, la présentant comme solution opportune.

Et, loin de se considérer comme les uniques libérateurs du pays face à la situation qui prévaut, ils ont en outre présenté le peuple comme acteur majeur dans cette perspective, suivi de la communauté internationale, avec la France, les USA, et le Maroc en tête.

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