Accueil » Présidentielle 2023 : le larbinisme de Maganga Moussavou va-t-il encore payer…

Présidentielle 2023 : le larbinisme de Maganga Moussavou va-t-il encore payer…

Par Kongossanews

Par Divine Grâce A.

Connu dans le paysage politique comme un technicien supérieur des coups bas, l’ancien Vice président d’Ali Bongo Ondimba n’a pas fini de tendre sa main au service de la famille présidentielle. A moins de deux ans de l’élection présidentielle, on est surpris de voir l’homme qu’Omar Bongo Ondimba appelait de son vivant « extra terrestre », faire une sortie courtisane tout en propageant dans son argumentaire des propos tribalistes.
En effet, dans sa dernière sortie médiatique, le président du Parti social démocrate (PSD) accuse les Altogovéens « d’être privés de l’esprit d’effort, de courage et d’abnégation en plus de ne pas faire preuve de discernement au point d’ignorer ce que font les autres ».
Une déclaration assez grave où l’on penserait à faire intervenir immédiatement un psychiatre, avant que l’éclatement ne puisse faire surface. L’opposant alimentaire Pierre Claver Maganga Moussavou avait pourtant reconnu la victoire de Jean Ping à l’élection présidentielle de 2016 avant de se raviser un peu plus, grâce à un pacte secret signé avec Ali Bongo en sourdine en échange d’un poste de vice président de la République et de la nomination de son fils Biendi Maganga Moussavou au gouvernement, dont le seul critère qui a concouru à sa nomination en qualité de ministre est d’être le fils de son père (Heureusement désormais au PDG).
Le tristement célèbre Pierre Claver Maganga Moussavou et père du Ministre de l’agriculture n a pas été du tout tendre avec les Altogovéens ceux-là qui ont fait de lui, l’une des plus grosses fortunes du pays. De l’ingratitude ?
Aussi, Maganga Moussavou n’a pas été gêné de poursuivre sa propagation du venin en affirmant par ailleurs que «le mal du Gabon c’est le Haut Ogooué », tout en ignorant que lui aussi, fait partie de ce qu’il appelle « fossoyeurs du Gabon, des gens qui ont mis le Gabon au sol et bloquent toute alternance démocratique au sommet de l’Etat » à cause de leur nomadisme politique, motivé par la cupidité et la protection des intérêts personnels.A lire Pierre Claver Maganga Moussavou, on serait tenté de dire qu’il y aurait un complot en préparation contre la province du Haut Ogooué et les altogoveens.  


Cette sortie audacieuse de l’ancien ministre d’Omar Bongo Ondimba, a suscité des réactions au sein de la classe politique gabonaise et surtout au sein du parti démocratique gabonais (PDG). La plus objective et déterminante est celle du député du 1er arrondissement de la commune de Franceville Jean Pierre Oyiba qui, dans une tribune, a balayé d’un revers de la main cette affirmation estimant que la faute revenait plutôt à « tout un système que chacun de là-haut, jusqu’en bas, a contribué à installer et renforcer ». Quoi de plus vrai… « Relayant au passage dans une tribune pertinente le message à la Nation du Président de la République lors de sa présentation des vœux au peuple Gabonais. Totalement surpris par la réaction des Anti Haut-Ogooue qui semble ne pas avoir compris le fond de son propos ». Le Gabon est une Nation.


A l’aube de 2023, les Gabonais se posent la question de savoir ; quel sera le candidat qui pourra les faire rêver. Rêver, pas par un coup de baguette magique, mais par l’ingéniosité à comprendre le peuple et à faciliter son existence.  Il est sans doute regrettable d’observer les doyens politiques de la classe de l’opposition sur lesquels l’espoir de la jeunesse pouvait être rivé, s’exprimer dans les accusations. 
« Juste une chose pour ne pas se mettre en marge du débat. Un homme politique parle selon ses convictions, son vécu et son expérience tandis que l’intellectuel lui se projette, critique l’action ».

Related Articles

Laisser un commentaire