Par Joseph Mundruma
La production de vin de palmiers est, à ce qu’il semble, une activité très rentable. C’est ce qu’affirme David Tsamba, jeune étudiant en littérature africaine à l’université Omar Bongo (UOB), très investi dans cette activité. “Beaucoup n’ont pas encore réalisé. Mais la production de vin de palmiers est très rentable. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle je me suis lancé dans ce secteur juste après l’obtention de mon baccalauréat”, témoigne le jeune compatriote.
Et de soutenir: “Avec cette activité, j’arrive à payer mon loyer et m’occuper de ma petite amie et de notre enfant”.
À Bikélé, les producteurs de vin de palmiers pullulent. Les clients viennent de partout ailleurs, en fin d’après-midi, comme en fin de semaine.
“Le vin de palme nourrit son homme. Il y a tellement d’argent là-dedans. Le tout c’est d’être simplement sérieux”, témoigne un consommateur.
“Je vais devoir vous laisser. Il y a de nombreux clients qui m’attendent et je n’ai malheureusement pas de temps. J’aurai vraiment aimé être plus longtemps avec vous”, a déclaré David Tsamba, affairé dans une activité en pleine expansion.
Le litre du vin de palmiers est vendu 1000 francs CFA. Pour David, il y a de quoi se faire de l’argent, dans un secteur d’activité où les impôts sont quasi inexistants et dans lequel il n’y a aucune régularisation. Seule la compétence paie et garantit l’affluence.
“Je me sens bien dans ce métier en parallèle à mes études”, confie David Tsamba.