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Questions d’actualité et positionnement politique : Ndong Meyo édifie les populations de Lalala à Droite

Par Kongossanews

Par Stive Roméo Makanga

Très investi auprès des populations de Lalala à Droite, dans le 5e arrondissement de Libreville, Raymond-Placide Ndong Meyo a rendu explicite par un échange sans langue de bois, samedi 2 juillet courant, plusieurs points essentiels.

Il s’est agi, entre autres, de l’adhésion du Gabon au Commonwealth, d’une part, puis de la sienne au sein du Parti démocratique gabonais (PDG), d’autre part, de la coexistence inter-générationnelle, et aussi de son passage dans l’opposition.

L’ancien ministre délégué aux Affaires étrangères a, face aux populations de Lalala, conduites par l’une des fédérations PDG dont Martin Ondo Nze est le secrétaire fédéral, tenu à lever bien des équivoques.

S’exprimant sur l’entrée du Gabon dans le Commonwealth, Raymond Placide Ndong Meyo a été on ne peut plus explicite: “Je tenais à distribuer aux populations le discours du chef de l’État à ce sujet. Il faut que nous sachions qu’il s’agit d’une ère nouvelle qui nous est ouverte et que le président de la République a fait quelque chose de très important”, a-t-il précisé, avant de poursuivre : “il a ouvert le Gabon à d’autres opportunités. Un pays ne peut avancer et un peuple ne peut évoluer qu’avec de nouveaux horizons et de nouvelles opportunités”.

Vue de l’assistance, au moment de l’échange

Si cette adhésion du Gabon à l’espace anglophone précité tient un rôle symbolique et majeur, pour l’ancien membre du gouvernement, il était aussi question, au cours de cet échange, de faire usage de pédagogie aux populations de Lalala à Droite, dont il est très familier.

“Chacun doit être à mesure de se poser les bonnes questions, et de se dire comment il peut faire pour capter ces opportunités”, a-t-il martelé.

S’agissant du second point, celui relatif à son adhésion au parti des masses, Raymond Placide Ndong Meyo n’a pas manqué de faire le récit de son passage dans l’opposition, puis dans la majorité présidentielle, et du rôle de cheville ouvrière qu’il a pu jouer: “J’ai une certaine expérience de la politique depuis les années 90. D’abord dans l’opposition, puis dans la majorité présidentielle. Et je crois que mon adhésion au PDG, par le moyen de la fusion-absorption de notre parti, était ce qu’il y avait de mieux à faire”, a-t-il déclaré.

Raymond Placide Ndong Meyo, s’exprimant à ses auditeurs

À la question de savoir les raisons de sa préférence pour le PDG, au moment de la fusion-absorption qu’a connu les SDG, dont il était un acteur important, l’ancien ministre délégué aux Affaires étrangères n’y est pas allé par quatre chemins : “Je ne peux pas lutter dans un groupe où je ne sais pas ce que ça peut rapporter au pays. Il y a des messages fantaisistes, populistes, farfelus, que je n’accepte pas. Je pense qu’il faut mettre les pieds à l’étrier. Il faut aller au réel et je crois que le réel, c’est le PDG”.

Épiloguant sur la notion de coexistence inter-générationnelle, Raymond Placide Ndong Meyo a précisé : “Il faut que le discours du chef de l’État soit bien compris. Il n’a jamais dit qu’aujourd’hui ce sont les jeunes, et que les anciens, il n’en veut plus. Le chef de l’État exprime une philosophie africaine et gabonaise, qui veut que ce sont les jeunes arbres qui assurent la pérennité de la forêt”.

Pour lui, il est crucial que pour atteindre cette perspective, la formation des jeunes par les anciens devienne le point d’orgue. “Ce sont les anciens qui ont la connaissance, qu’on le veuille ou pas, et qui ont une certaine expérience. Ils doivent être disposés à transmettre leurs connaissances aux jeunes”, a-t-il précisé, soulignant qu’il était aussi dans l’intérêt des jeunes d’aller vers les anciens pour un éventuel enrichissement.

Fort de son expérience, Raymond Placide Ndong Meyo n’a pas manqué de préciser son passage dans l’opposition, auprès de Paul Mba Abessolo, avant d’intégrer les Socio-démocrates Gabonais (SDG), puis le PDG. “Aujourd’hui, j’ai un certain capital que j’ai acquis depuis les années 90 et qu’il faut que je partage”, a conclu l’ancien ministre, reconnaissant au chef de l’État pour toute la confiance en lui placée, lors de ses nominations antérieures.

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