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Sécurité pénitentiaire/Complot : le général Brice-clotaire Oligui Nguema a-t-il réellement sauvé la tête de son ami Effayong?

Par Kongossanews

Par Stive Roméo Makanga

Bien que l’accalmie soit apparente, les stigmates d’une tension avortée sont encore bien perceptibles. Le haut de l’administration pénitentiaire de Libreville digère encore peu la stratégie, en considérant qu’il y en a bien une, mise en œuvre par certains haut gradés, aux fins de renversement.

Le “putsch” en préparation, si tant est qu’on devrait l’appeler ainsi, aurait été avorté grâce au général Brice-clotaire Oligui Nguema , le patron de la garde républicaine (GR), un corps d’élite de l’armée gabonais, chargé de la sécurité du chef de l’État.

Ainsi, le général Brice-clotaire Oligui Nguema aurait appris de ses services que dame Assogba née Maboumi, ex commandant en chef en second de la Sécurité pénitentiaire, serait l’auteure d’un complot de déstabilisation et de putsch du très influent et respecté général de brigade Jean Germain Effayong Onong.

Une information très rapidement transmise au concerné qui, fou de rage, a décidé de poursuivre la présumée putschiste, et avec elle, tous les militaires complices de ce “putsch” avorté.

Sauf que pour le coup, aucune information crédible n’aurait permis jusqu’ici d’affirmer avec force la culpabilité de dame Assogba née Maboumi, qui a par ailleurs déjà été dépouillée de toutes les prérogatives inhérentes à ses fonctions, son grade et sa qualité.

“Nous pensons que la personne visée ce n’est même pas Effayong mais Plutôt Assogba”, croit savoir notre informateur.

“Effayong est irréprochable. C’est un vrai manager. Par contre, l’autre a été commandant en chef en second en charge des ressources humaines et du recrutement. Elle est bien positionnée pour prendre les rênes de la maison après le départ d’Effayong. Et cette évidence pourrait avoir fait naître un projet de déstabilisation, c’est-à -dire mettre définitivement hors-jeu Assogba”, poursuit-il.

Pour l’instant, tous les signaux sont au rouge et la présumée putschiste serait désormais sous surveillance.

Jean Germain Effayong Onong veut la tête de tous ceux qui ont tenté de le culbuter.
Mais la question est: Aura-t-il les bons? Autant chercher une aiguille dans une botte de foin.

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