Par Stive Roméo Makanga
Le déferlement de passion intervenu peu après la condamnation d’Ousmane Sonko a déjà occasionné 16 morts, selon le bilan officiel. Pour autant, les sénégalais ne souhaitent surtout pas laisser s’estomper la colère.
Dans un communiqué du Pastef, le parti politique du leader sénégalais, a invité les populations à ne pas baisser la pression.
Dos au mur, les autorités sénégalaises ont procédé à la coupure d’Internet, aux fins de museler les manifestants et de faire baisser la pression. Une situation qu’a condamnée Amnesty International.
Dans un très récent communiqué, l’ONG, en plus d’inviter les dirigeants sénégalais à rétablir les réseaux sociaux, a notamment fustigé les restrictions au droit à la liberté d’expression et à l’information.
“Les manifestants postaient des vidéos sur les réseaux sociaux pour informer le monde entier, c’est pourquoi l’Etat a coupé le réseau. Ce sont les posts sur les réseaux sociaux qui informaient l’opinion internationale de la situation actuelle, et ça dérange le président, il veut nous couper du monde. En ce moment, il est difficile de partager l’information”, explique Diomaye, citoyen sénégalais.
La tempête, loin d’être maîtrisée, continue de souffler sur Dakar et plusieurs autres villes sénégalaises, prises par des affrontements farouches entre forces de l’ordre et manifestants.
Pour les derniers cités, pas question d’exclure Ousmane Sonko de l’élection présidentielle imminente.
