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SGEPP/Transition: une mauvaise nouvelle pour les “saboteurs” de Félix-Andy Makindey

Par Kongossanews

Par la Rédaction

La Transition politique actuelle, née du changement de régime au pouvoir par le CTRI dans la nuit du 29 au 30 août 2023, dont l’une des conséquences est la fin des “Collégiens du Bord de Mer”, est une mauvaise nouvelle pour certains individus qui n’ont eu de cesse d’essayer de paralyser l’action de l’actuel Directeur Général de la Société Gabonaise d’Entreposage des produits pétroliers. Explications:

Proches de Nourredine Bongo-Valentin et de sa “Young Team”, dont la cheville ouvrière était Ian Ngoulou, ce groupe, piloté par le prédécesseur immédiat de Félix-Makindey Nze Nguema à la tête de la SGEPP, est en effet aujourd’hui aux abois.

Ancien DRH du Mayena (dont le propriétaire n’était autre que le même Nourredine Bongo-Valentin), cet ancien DG de la SGEPP n’a en vérité jamais digéré son éviction de cette “boite” qui suscita manifestement en lui des appétits d’ogre, au point de se permettre, au moment de leur cérémonie de passation de charges, de dire avec mépris à son successeur qu’il reviendrait trois mois plus tard récupérer “sa place” car étant “l’ami de Nono”.

Images d’archives

Qu’à cela ne tienne, le départ de ce monsieur de cette fonction “juteuse” ne lui enleva rien de sa capacité de nuisance. Ses lieutenants étant restés dans l’entreprise pour saboter en interne la vision du nouveau DG qu’est Félix-Andy Makindey Nze-Nguema, non sans œuvrer au maintien de leurs prébendes et privilèges indus, via des pratiques mafieuses et au grand détriment du développement de l’activité proprement dite de la structure.

Parmi ces pratiques et blocages que Félix-Andy Makindey a dû combattre avec succès, on peut noter que ces agents et responsables s’octroyaient de façon quasi-exclusive des missions de formation à l’extérieur. Sur le plan social également, ils bloquaient volontairement les carrières des autres agents. Pire, ils terrorisaient les personnels, en usant d’expressions telles que “si tu n’es pas d’accord, on va au palais!”. S’accordant à eux-mêmes la priorité quasi-absolue quant au bénéfice des prêts internes, ils privaient le reste du personnel, notamment les ouvriers et les agents de maîtrise, de cette aide.

Certains membres de cette “bande” s’étaient même mis entièrement à la disposition de leur mentor dans le cadre du comité stratégique de campagne du candidat Ali Bongo Ondimba, qui était situé à la sablière, abandonnant totalement ainsi le suivi des dossiers de l’entreprise. L’outil de production de la société, qui est aujourd’hui progressivement renouvelé et renforcé, était au départ vieillissant à 75%, dans leur totale indifférence. Bref, autant de choses entre autres que l’actuel “patron” de la société a dû revoir au moyen d’un management plus inclusif et constructif au bénéfice de tous.

Tout ceci, alors que le même groupe souhaitait ostensiblement, à l’occasion de chaque réunion du conseil des ministres, le limogeage du nouveau dirigeant qui empêchait la satisfaction de leurs desseins, pour revenir à ces anciennes habitudes: celles visant à mettre la société sous leur contrôle et à leur seul profit.

Aujourd’hui réduits à commanditer des articles de presse pour discréditer Makindey Nze Nguema, cet ancien Directeur Général et ses sbires voient à travers la chute de Nourredine Bongo-Valentin et Ian Ngoulou la fin de leurs rêves de retour aux affaires. Ils n’ont plus pour seule ligne de défense que la médisance. Une stratégie qui n’abuse personne sur la peur panique qui les habite d’être eux-mêmes emportés par l’opération de moralisation de la vie publique en cours. Qui l’eût cru!

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