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“Un 3e mandat pour Ali Bongo serait une véritable catastrophe”: vent debout, Gérard Ella Nguema taille en pièces le président Gabonais

Par Kongossanews

Par Joseph Mundruma

Par sa conférence de presse tenue samedi 25 février courant, Gérard Ella Nguema n’y est pas allé de mains mortes. Le leader du Front patriotique gabonais (FPG) a devant les médias, dit toute sa pensée au sujet de la concertation politique dernière, dont le rapport des travaux a été fait par Alain Claude Bilie By Nze vendredi 24 février.

Pour cet opposant radical et particulièrement hostile au pouvoir, le seul problème du Gabon serait Ali Bongo Ondimba. “Un 3e mandat pour Ali Bongo Ondimba à la tête du Gabon serait une catastrophe. Ce serait l’effondrement de ce pays” a-t-il lancé.

Nous les gabonais nous ne voulons plus d’Ali Bongo, ni de son fils Noureddine Bongo Valentin, ni d’un autre Bongo”, s’est-il insurgé, précisant que le président gabonais a été “incapable” et “incompétent” à créer le bien-être, “le bonheur de cette nation”.

“La preuve, même la petite Guinée-Équatoriale d’à-côté nous supplante”, a-t-il fait observer.

Évoquant les travaux menés entre Majorité et Opposition au moment de la concertation politique dernière, Gérard Ella Nguema ne s’est pas ménagé. “La concertation est une calamité de la médiocrité du système Bongo, qui pense bluffer la France avec une opposition faite de bric et de brac, des bras cassés en politique “, a-t-il asséné.

Le problème de ce pays c’est un gang qui n’accepte pas de quitter le pouvoir”, a-t-il lancé. Des propos assez durs, très peu mesurés, et qui devraient provoquer une vague de réponses dans le microcosme politique gabonais les tous prochains jours.

“Le problème aujourd’hui c’est un homme, une famille, qui a du mal à admettre que tout pouvoir a une fin”, a-t-il jugé, précisant que le président gabonais serait le principal responsable du sous-développement que le Gabon peine toujours à conjurer.

Par cet argumentaire particulièrement acide, le chef de file du FPG a invité la France à une ingérence, au nom des intérêts qu’il faudrait à tout prix préserver.

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