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Affaire Yann Bahou : aujourd’hui, le Gabon paie le prix fort de son ouverture aux frères africains

Par Kongossanews

Si l’affaire Yann Bahou, en considérant qu’elle en est une biensûr, a une nouvelle fois remis au goût du jour les abus d’autorité des force de l’ordre, il reste qu’elle pose également un problème crucial: celui de l’hospitalité, l’ouverture du Gabon aux frères africains. Avec cet épisode, c’est toute la nation qui est injustement traînée dans la boue.

Aux quatre coins de l’Afrique, ces dernières 48 heures, le Gabon est le sujet de conversation.

Pour de nombreux africains réagissant sur la toile à la mésaventure de Yann Bahou, le Gabon est à coup sûr un pays non respectueux des droits de l’Homme et même anti-étrangers. Une réaction qui devrait interpeller les plus hautes autorités du pays.

En Afrique, le Gabon est connu pour être particulièrement ouvert, tolérant à l’excès, y compris avec les peuples étrangers, les africains particulièrement, qui le choisissent comme destination, souvent pour faire fortune.

Tout le monde le sait, le pays est ouvert aux étrangers, qui entreprennent et font fortune, souvent dans l’informel, sans que l’État n’ait songé à mettre des verrous.

Dans certains pays, comme en Afrique du Sud, c’est la préférence nationale qui est promue. Il y a des domaines qui restent réservés aux nationaux et à personne d’autres.

Au Gabon, étrangers et nationaux sont quant à eux placés sur le même piédestal. C’est à chacun de tirer son épingle du jeu.

Mais, les événements de ces dernières 48h devraient attirer l’attention du gouvernement. Une urgente remise à plat de tout est absolument nécessaire.


L’éducation, le transport, le commerce…ces domaines si souvent pris en otage par les frères africains, au grand dam des nationaux devraient être désormais encadrés.

L’on peut rire de tout, mais probablement pas de sa nation, lorsque celles-ci est vouée aux gémonies, triturée, traînée dans la boue par ceux dont le pays a tellement offert.

Par Agnès Limori

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