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Le PDG désormais “géré” par les “nouveaux maîtres” de la Présidence de la République

Par Kongossanews

Par Joseph Mundruma

Muselé, littéralement mis à sac, le Parti Démocratique Gabonais (PDG) n’est désormais plus qu’une coquille vide pour ses généraux et autres hauts dignitaires. Éric Dodo Bounguendza, son secrétaire général, voit son rôle relégué à celui de simple factotum aux ordres des “entristes”. Une situation qui fait bouillonner en interne.

Le PDG est loin d’être ce qu’il était, c’est certain. Depuis la mise à découvert des ambitions présidentielles que manifestent avec un empressement incontrôlé Sylvia Bongo Ondimba pour son fils, Noureddin Bongo Valentin, plus rien n’est au beau fixe. 

Bien qu’ils ne le disent pas tout haut, les frustrations des uns et des autres sont néanmoins évoquées, même si à demi-mot. Le parti est pris en otage par les nouveaux “maîtres” de la Présidence de la République. 

Il s’agit très exactement, selon toute révélation, de Ian Ghislain Ngoulou, Sylvia Bongo Ondimba, Nourredin Bongo Valentin, Jessye Ella Ekogha et Jean Yves Teal, le secrétaire général de la présidence de la République, pour ne citer que ceux-là. 

Si l’on en croit certains pédégistes, les personnalités citées seraient le vrai mal du parti puisque dans leur perspective de conquête du pouvoir, ils en sont désormais à bafouer les règlements et statuts de leur organisation, héritage politique d’Omar Bongo Ondimba et de ses visionnaires de l’époque. 

Des incongruités se comptent désormais par milliers, au mépris des dispositions statutaires et réglementaires. 

Pour exemple, les nominations de Noureddin Bongo Valentin et de certains de ses amis, comme Max Samuel Oboumadjogo, au rang de Membre du Bureau politique (MBP) en 2020. 

Et plus récemment encore, sans consultation du Secrétariat général et sans attendre la tenue d’un congrès, la nomination du fils de Sylvia Bongo comme Conseiller Stratégique du Distingué camarade Président. 

Une situation qui exaspère au plus haut point l’ensemble des pédégistes, non contents de cette décision, et qui observent impuissants l’effritement de leur famille politique. 

“Éric Dodo Bounguendza ne signe plus que les papiers. Le pauvre, il n’a plus de mot” avoue un militant, déçu.

“Nourredin a fait quoi? Il a mis au point qu’elle stratégie qui a déjà maintenu qui pour être bombardé Conseiller Stratégique ? Dans nos rangs, il y a de grands cadres qui ont fait leurs preuves et dont la finesse de la stratégie est très connue. Et puis les nominations se sont toujours obtenues au mérite, ça a toujours été comme ça” témoigne un autre, ayant requis l’anonymat.

Depuis le conseil des ministres du 13 septembre dernier, les couleuvres ne passent toujours pas. 

Pour beaucoup, avec tout le capharnaüm en cours au sein du parti, “Omar Bongo Ondimba doit sûrement se retourner dans sa tombe”. 

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