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Habitat/Urbanisme : les cadavres d’Olivier Nang Ekomiye tiennent désormais très mal dans les placards

Par Kongossanews

Par Stive Roméo Makanga

Il est des choses que l’on ne peut taire toute une vie, et ce malgré toute la bonne volonté que l’on peut consentir pour y arriver. C’est le cas pour toutes ces affaires, tous ces dossiers qui sont passés entre les mains d’Olivier Nang Ekomiye, l’actuel ministre de l’Habitat et de l’Urbanisme, naguère directeur général de l’ANUTTC, un organe de l’État.

Déjà, à cette époque, il était reproché à l’actuel membre du gouvernement de n’avoir eu aucune diligence dans le traitement des orientations formulées par le ministre de tutelle. Selon toute confidence obtenue de ci, de là, Olivier Nang Ekomiye aurait très souvent déclaré : “Je n’obéis qu’à BLA (Brice Laccruche Alihanga). Ce qui a eu le mérite de crisper les débats, par peur de représailles.

Seulement, Brice Laccruche Alihanga mis aux arrêts, d’aucun prétendent que le ministre de l’Habitat et de l’Urbanisme se serait trouvé un nouveau mentor et pas des moindres. C’est à l’évidence, ce qui lui garantit une telle longévité au gouvernement, nonobstant son invisibilité, de même que son immobilisme impénitent.

RETRAIT DES TITRES FONCIERS AUX OPÉRATEURS ET FOURVOIEMENT

Les plaintes n’ont eu de cesse de foisonner depuis cet épisode. Certains opérateurs dont les titres fonciers ont été jusqu’ici retirés, n’ont jamais cessé d’alléguer qu’ils ont été les grandes victimes d’Olivier Nang Ekomiye. Pour s’en convaincre, il serait sans doute judicieux de considérer le cas de l’un d’entre eux, dont la décision de justice, du tribunal administratif de Libreville, a fini par le repositionner dans ses droits.

Il s’agit de la Gabonaise d’Ingéniérie Moderne de Bâtiment et Travaux publics, représentée par Lino Carlos Boussamba Mabikas, qui a gagné le procès contre l’État gabonais, représenté par l’ANUTTC.
Inutile de rappeler que comme pour l’entreprise suscitée, toutes les autres se trouvant dans la même posture devraient aussi entrer dans leurs droits, par le simple fait de la jurisprudence qui y sera appliquée.

Ainsi, entraîné dans un incompréhensible fourvoiement par la faute d’Olivier Nang Ekomiye, l’État gabonais devra engager des dédommagements à tous ces opérateurs. Quel gâchis !

LITIGE EN VUE ENTRE FINAM ET LA SCI TITANE CONSTRUCTION

Dans un document daté du 26 septembre 2022 et dont notre Rédaction a obtenu copie, sir Mathias Agagha, agissant pour le compte de la Financière africaine de micro-finance (Finam), est l’homme ayant assuré ces opérations, c’est à dire le paiement des frais de bouche aux agents de l’État”, écrivions-nous en décembre 2022 dernier.

Ainsi, sur les 82 hectares situés au lieu dit Malibé 1, 30 hectares ont bel et bien échu aux déguerpis de la voie de contournement de l’aéroport, tel que voulu par les plus hautes autorités de la République, et 50 hectares ont été irrégulièrement attribués par le ministre de l’habitat à la Financière africaine de micro-finance (Finam)”, renchérissions-nous.

Un état de fait qui devrait, sans surprises, occasionner un litige foncier entre la Financière africaine de micro-finance (FINAM), et la Société civile immobilière SCI TITANE CONSTRUCTION.

Si pour beaucoup d’opérateurs Olivier Nang Ekomiye ferait preuve de mauvaise foi et entretiendrait quelques rancunes personnelles avec certains, cela en leur retirant les titres fonciers par des procédures peu orthodoxes, on se demande tout de même ce l’usage qui en est fait.
À la question de savoir ce que fait le membre du gouvernement avec les titres fonciers retirés aux entreprises, la réponse est évidente : rien.

Or, à contre-courant des dispositions légales, l’actuel ministre de l’Habitat et de l’Urbanisme avait fait retirer aux opérateurs économiques leurs titres fonciers en mettant en place des commissions irrégulières, non conformes aux dispositions légales.

Mais tout tend à la dégringolade. Restés dans leur placards depuis le temps, les cadavres d’Olivier Nang Ekomiye sont désormais à l’étroit. Leur puanteur finira par indisposer grand monde sous peu. Qui vivra verra.




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