Par Stive Roméo Makanga
Sous l’égide du secrétaire général du ministère des Transports de la Marine Marchande et de la Mer, s’est ouvert le mardi 19 mars à Libreville un stage régional de formation crucial sur le thème “La lutte contre la pollution accidentelle par les hydrocarbures en mer et sur le littoral”. Cet événement d’envergure vise à renforcer les compétences des personnels chargés de gérer les crises de pollution marine des Etats de la CEEAC.
Organisé conjointement par l’Institut de Sécurité Maritime interrégional (ISMI), l’Académie Régionale des Sciences et Techniques de la Mer (ARSTM) et le Centre de Documentation de Recherche et d’Expérimentation sur les pollutions accidentelles des eaux (CEDRE), ce stage a réuni des participants de divers horizons, dont des représentants de la France, de la République Démocratique du Congo, du Congo Brazzaville, du Cameroun, du Sénégal, de la Côte-d’Ivoire, du Togo et de la Guinée Conakry.
L’objectif principal de cette formation est d’outiller les participants pour qu’ils puissent efficacement gérer une crise liée à une pollution marine, en les préparant à intégrer un PC de gestion de crise et à contribuer à l’élaboration de plans d’urgence de lutte en mer. Cette initiative vise également à sensibiliser les Etats sur l’importance de protéger l’environnement marin, face aux menaces croissantes de pollutions.
En accord avec les conventions internationales telles que la Convention de Montego Bay, ratifiée par le Gabon en 1988, qui mettent l’accent sur la préservation de l’environnement marin, ce stage examine minutieusement les réponses à apporter en cas de pollution accidentelle, les principes de gestion de crise, les stratégies de lutte en mer et sur le littoral, ainsi que la recherche d’informations essentielles.
Alors que plus de 90% des échanges commerciaux au Gabon se font par voie maritime, la protection du milieu marin revêt une importance capitale pour le développement durable des pays participants. Ce stage, prévu pour se terminer le 23 mars, s’inscrit donc dans une démarche essentielle pour assurer une gestion efficace et coordonnée des crises de pollution marine, tout en relevant l’engagement des autorités en faveur de la préservation de nos océans et mers.