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PDG: Steeve Nzegho Diecko, la fin d’un responsable de parti dealer de stupéfiants

Par Kongossanews

Par Joseph Mundruma

La vague d’interpellations engagée par le général Brice Clotaire Oligui Nguema aura eu raison de Steeve Nzegho Diecko, le secrétaire général du Parti Démocratique Gabonais (PDG), appréhendé dès le 30 août dernier pour des chefs d’accusations qui devraient pouvoir le garder hors d’état de nuire pendant très longtemps. Une actualité fortement saluée par l’opinion.

Sa condescendance exaspérait de nombreux hauts dignitaires du parti des masses. Nommé secrétaire général par pure fantaisie, au mépris des textes statutaires et réglementaires, Steeve Nzegho Diecko avait fait monter la moutarde de tous ceux qui, pendant des années, avaient mérité leur poste au sein d’une écurie politique pourtant normée.

Usant de condescendance, y compris à l’endroit des plus anciens que lui, le vociférateur Nzegho Diecko, bombardé sénateur et secrétaire général du parti de la majorité, brillait pour ses décisions équivoques, exsangues et insolites, tout droit inspirées de la “Young team”, qui en avait fait son pantin.

“Gloire à Dieu”, comme exultent certains, le secrétaire général impopulaire a été arrêté comme il l’aurait dû être, et ira méditer sur son sort à “sans familles”, lieu qu’il mérite pour avoir dévoyé un parti que d’aucun avait mis tant d’énergie à bâtir.

Avec cette arrestation pour détournement massif des deniers publics, malversations financières internationales en bande organisées, faux et usages de faux, falsification de la signature du président de la République, corruption active et trafic de stupéfiants, on peut dire que le SG du PDG a largement mérité sa place chez les bagnards.

Outre ce fait inédit, ils sont désormais nombreux à souhaiter une dissolution du parti d’Ali Bongo Ondimba, accusé d’avoir gravement compromis la République, tiré par ses manoeuvres indigestes le pays vers le bas, et fait le lit à la suffocation actuelle des populations.

Mais, sans même devoir y procéder, il est évident que cette formation politique est partie pour mourir de sa belle mort. Les prochains jours s’annoncent donc très décisifs.
Comme disent les jeunes: wait and see !

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