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Présidentielle 2023 : « notre responsabilité est d’empêcher une forfaiture de plus à la tête de l’État » dixit Paulette Missambo
Par Pauline Ntsame

Par Kongossanews

Paulette Missambo, portée il y a peu à la tête de la principale formation politique de l’opposition gabonaise, a dans une allocution prononcée à la faveur de la rentrée politique 2022, samedi 8 janvier courant, pris la résolution de mettre l’Union nationale »en ordre de bataille » pour le scrutin majeur de 2023. Elle compte aussi, dans cette dynamique, entendre s’investir pour les locales et les législatives. Mais tout ceci passerait, si l’on considère son argumentaire



Incisive, sans équivoques, Paulette Missambo, principal leader de l’Union nationale (UN-Opposition radicale) n’a pas lésiné : « Il est de ma responsabilité de préparer l’Union Nationale à cette triple échéance qui engagera, comme jamais, l’avenir de notre pays. » Justifiant cet engagement par le fait qu’ « En tant que Présidente de l’Union Nationale, les trois élections de 2023 constituent (son) principal défi. » Et qu’elle souhaite : « lors de cette première rencontre avec (ses) responsables et militants, (leur) dire comment (elle) compte préparer (leur) Parti à cette échéance ».

Un engagement formel, soutenu par l’ensemble de son directoire.

« Pour mettre notre Parti en ordre de bataille, nous devons renforcer son unité, poursuivre son implantation sur l’ensemble du territoire et au sein de la diaspora, conforter son leadership auprès de nos concitoyens » a-t-elle insisté.

Si l’objectif majeur de Paulette Missambo reste de mettre, ainsi qu’elle l’a précisé, son parti « en ordre de bataille », aller à la conquête de l’hinterland et de la diaspora, la cheffe de l’Union nationale souhaite également s’investir dans une sorte de réforme, cela pour éviter les quiproquos d’antan.

« Nous devons nous battre pour un système électoral qui garantit dans les faits le choix librement exprimé dans les urnes. Nous devons militer pour un système électoral qui éloigne le spectre d’événements de triste mémoire », a-t-elle exprimé.



Et, dans une très large mesure, il s’agit « d’empêcher une forfaiture de plus à la tête de l’Etat ».



Comme l’appelait déjà avant elle Alexandre Barro Chambrier (ABC), le leader du Rassemblement pour la patrie et la modernité (RPM), Paulette Missambo envisage une unité de l’opposition, pour une alternance certaine au sommet de l’Exécutif : « Pour parvenir à l’alternance, il faut agir de concert avec toutes les forces vives acquises à l’idée de changement »

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