Ulrich Mamfoumbi Mamfoumbi, trompé et manipulé par ses collaborateurs ?
Par la Rédaction
Dans une déclaration officielle rendue publique le 22 mai, le ministre d’État aux Transports Ulrich Mamfoumbi Mamfoumbi a exprimé sa profonde préoccupation face à la recrudescence des accidents de la route. Ce membre influent du mouvement du 30 août 2023 a qualifié certains comportements routiers de « criminels » et plaidé pour une réforme en profondeur des politiques de sécurité routière.
Cette prise de position ministérielle, bien qu’accueillie favorablement dans son principe, suscite des réactions contrastées parmi les professionnels du secteur. Si l’intention de modernisation est globalement saluée, la formulation et le contenu du message font l’objet de débats animés. Plusieurs représentants du milieu des transports pointent ce qu’ils considèrent comme une analyse superficielle des défis structurels auxquels fait face le secteur.
L’initiative du ministre Mamfoumbi Mamfoumbi traduit une reconnaissance salutaire de l’urgence à agir en matière de sécurité routière. Cependant, certains acteurs clés regrettent que le discours officiel semble méconnaître les difficultés pratiques rencontrées quotidiennement par les transporteurs. À l’inverse, d’autres observateurs créditent le ministre d’une vision pertinente des transformations nécessaires pour moderniser cette administration stratégique.
Notre examen approfondi du document révèle plusieurs éléments marquants. Le diagnostic dressé, bien que sévère, apparaît partiel. Les propositions avancées, bien qu’ambitieuses, semblent parfois éloignées des réalités opérationnelles. Le ton employé, résolument martial, pourrait compliquer le dialogue social pourtant indispensable.
Cette déclaration soulève une question fondamentale : comment conjuguer fermeté nécessaire et pragmatisme requis dans la gestion d’un secteur aussi complexe que celui des transports ? Le ministre Mamfoumbi a visiblement opté pour une approche volontariste, au risque de heurter certains partenaires institutionnels.
La véritable question est désormais de savoir si cette méthode permettra effectivement d’enrayer l’hécatombe routière ou si, au contraire, elle risque d’exacerber les tensions dans un secteur déjà fragilisé. L’attention se porte maintenant sur la capacité des services ministériels à traduire en actes cette volonté affichée de changement profond.
Les prochaines semaines seront déterminantes. Les observateurs attendent la concrétisation des annonces, l’ouverture effective d’un dialogue constructif avec les professionnels, et surtout la mise en œuvre de mesures tangibles et évaluables contre l’insécurité routière. Connu pour sa franchise, le ministre Mamfoumbi Mamfoumbi devra désormais démontrer que sa détermination affichée s’accompagne d’une réelle aptitude à transformer en profondeur le secteur des transports gabonais.
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