Par Alfred Bekale
Après avoir été formés à la demande de l’État dans le but de pouvoir combler le besoin présent d’une main d’oeuvre abondante et qualifiée dans le domaine de la santé, les étudiants de la promotion 2017 de l’institut national d’action sanitaire et social restent jusqu’à ce jour sans régularisation de leur situation après formation. Ces derniers se sont rendus ce mercredi 18 octobre 2023 au ministère de la santé situé derrière le tribunal dans le premier arrondissement de Libreville pour une déclaration de presse afin d’interpeller les plus hautes autorités du pays.
C’est compte tenu de leur situation qui ne trouve pas écho favorable que les étudiants sortant de l’infass promotion 2017 ont tenu à exprimer leur ras-le-bol quant à leur situation qui jusqu’à ce jour n’a toujours pas trouvé un issus favorable après plusieurs démarches administratives entreprisent auprès des ministères de la fonction publique et de la santé.
À l’heure ou le gouvernement de transition de Raymond Ndong SIMA a lancé plusieurs itiatives à l’endroit des compatriotes dans plusieurs secteurs d’activité que les étudiants sortant de l’infass ont tenu à saluer, c’est le cas par exemple de 1000 postes budgétaires qui ont été octroyé aux enseignants le 08 septembre dernier. Les étudiants de sortant de l’infass se sentent par contre oublié et demeurent dans l’inquiétude totale quant à la régularisation de leur situation et se tournent désormais vers le comité de transition de restauration des institutions. Nous sortons de l’école. Les inquiétudes que nous avons, c’est sur quelle base organise-t- on un concours ? est-ce que c’est en fonction des postes budgétaires disponibles ? Se sont des inquiétudes qui demeurent en nous. On a été formés pour rester à la maison ? S’interroge Steven, étudiant sortant de l’infass.
Dans le même ordre d’idée, ANDAMI- NDO RAISSA, étudiante sortante de l’infass déclare : « Aujourd’hui, on veut interpeller le CTRI et pour quoi pas le ministre aussi ? Pour qu’il nous dise exactement ce qui en ait de sortant école. Sachant que nous sommes prioritaire, nous avons été formés à la demande urgente de l’État. Comment se fait – il qu’on assiste encore aujourd’hui à de nouveaux recrutements? Mais, nous passons sous silence. Personne pour s’occuper de notre situation. On va bientôt à 3 ans nous sommes assis à la maison.»
Ces gabonais sortis de l’école de formation en santé ne demandent qu’une chose la régularisation de leur situation après formation afin de pouvoir servir leur pays et booster la croissance économique et le développement humain. Car selon eux, une population bien soignée est un facteur déterminant de cette croissance .
