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Présidentielle 2023: quand l’absence de la Mission de l’UE accentue les doutes sur la transparence

Par Kongossanews

Par Stive Roméo Makanga

Il n’y aura pas de mission électorale au Gabon pour les élections 2023. On n’a pas été saisi par les autorités. La procédure est qu’on doit être saisi officiellement par le gouvernement et lors de notre Dialogue politique intensifié, en 2019, on s’est mis d’accord pour des raisons que vous connaissez mieux que moi parce que je n’étais pas là en 2016″, a très récemment indiqué Rosário Bento Pais.

En choisissant de tenir à l’écart la Mission d’observation internationale (MOI) des élections de l’Union européenne (UE) au scrutin présidentiel de 2023, les plus hautes autorités ont clairement validé la thèse que formulent depuis plusieurs mois déjà la société civile et l’Opposition: celle du hold-up électoral.

En 2016, la mission de l’UE avait relevé de graves irrégularités dans le processus mis en œuvre par la Commission électorale nationale autonome et permanente (CENAP), depuis réformée en Conseil Gabonais des Élections (CGE), peu après le dialogue d’Angondje.

Des observations clairement affirmées, qui donnaient Jean Ping, principal adversaire d’Ali Bongo Ondimba, gagnant dans plusieurs bureaux de votes.

Des procès verbaux balayés d’un revers de main par Libreville, accusant la mission de l’UE et l’Opposition gabonaise de collusion.
Une situation tendue, qui ne semble pas s’être améliorée depuis cet épisode.

pendant plus de 3 ans, il n’y avait pas de dialogue entre l’Union européenne et le Gabon”, a déclaré Rosário Bento Pais. Et: “Ça ne sert donc à rien de ne pas être ensemble pour discuter. On peut mieux aider si on est ensemble. On peut soulever tous les sujets sans tabou, comme je peux le faire aujourd’hui, que d’imposer”.

Pourtant, une mission de l’UE pendant la présidentielle aurait apporté de l’assurance dans un processus électoral déjà fortement boudé.

Les plus hautes autorités de la République ne viennent-elles pas de donner toutes les raisons à l’opinion nationale et internationale d’émettre des doutes sur le déroulement du scrutin de 2023?

C’est à l’observation, ce qu’il convient de dire.

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