Par Stive Roméo Makanga
Prévu pour se dérouler le 1er et le 2 mars courant, le ONE FOREST SUMMIT, événement majeur dédié à la protection des forêts tropicales, connait la participation d’une pléiade de personnalités politiques dont Emmanuel Macron, Faustin Archanges Touadera, Denis Sassou Nguesso et João Lourenzo.
Une occasion pour certains acteurs du microcosme politique gabonais de s’exprimer sur la thématique à l’ordre du jour. Ainsi, pour Dieudonné Minlama Mintogo, ancien candidat à l’élection présidentielle de 2016, les choses sont évidentes.
Dans une déclaration dont notre Rédaction a obtenue copie, il n’a pas manqué de faire observer: “Le leadership de notre pays , soutenu par une volonté inébranlable du Président Ali BONGO , dans le domaine de la protection environnementale est reconnu de tous et par tous”.
Pour lui, si les sacrifices consentis en ce domaine sont irréfutables, il n’en demeure pas moins que “les retombées, à la hauteur de nos engagements, tardent à venir”.
Ce qui, manifestement, devrait conduire à des résolutions nouvelles : “A ce sujet , Il me parait désormais impératif d’oeuvrer pour faire de notre politique environnementale un pilier essentiel de notre développement économique et social”, propose-t-il.
Très investi dans la cause environnementale, Dieudonné Minlama Mintogo fait observer: “L’organisation à Libreville du 1er au 2 Mars du sommet sur la protection des forêts tropicales « ONE Forest Summit » est l’occasion pour les différentes parties prenantes de rattraper les retards constatés dans la mobilisation des fonds nécessaires pour soutenir nos pays dans les efforts de conservation et dans une réelle diversification de nos économies”.
Relevant le caractère utopique qu’est celui “d’envisager une véritable politique de conservation si elle n’est pas suivie par des politiques ambitieuses de développement et de lutte contre la pauvreté dans les pays « conservateurs »”.
De ce sommet, Dieudonné Minlama Mintogo dit attendre “des engagements fermes de la communauté internationale en faveur du développement de nos pays”, prévenant que “toute autre option nous conduira à un échec et sera perçue par nos populations comme une grande injustice à l’échelle planétaire”.
