Par Agnès Limori
Germain Nguema Ella et les siens n’ont pas du tout l’intention de transiger. Dans un courrier déposé au ministère de la justice le 12 janvier dernier, le président du Syndicat national des magistrats du gabon (Synamag) a fait savoir le contenu de leurs revendications à Erline Antonnella Ndembet.
Ainsi, la ministre de la justice a 15 jours pour permettre que les magistrats aient une dotation en moyens roulants, principal objet de leurs revendications.
Pour les hommes en toges, il s’agit plus que jamais de leur permettre d’améliorer leurs conditions de travail. Pour rappel, ces derniers en sont privés depuis 11 ans déjà.
«Notre mouvement de contestation à durée indéterminée se déroulera dans l’enceinte des cours et tribunaux de tout le pays ainsi que dans les services de l’administration centrale» a situé le Synamag, quelque peu convaincu du bras de fer imminent.
Outre cette requête, le syndicat des magistrats souhaite «lutter contre la dégradation des conditions de travail, pour des locaux et du matériel de qualité, pour la régularisation des situations administratives des magistrats des promotions 2007, 2009, 2015, 2016 et 2017».
Au nombre des éléments ayant conduit à une saisine de la tutelle, figure aussi le nouveau décret sur les mesures de lutte anti-covid, lequel a également provoqué la colère de la société civile et des populations.
