L’affaire constitue à ce jour une véritable énigme. L’identité et les mobiles ayant conduit au suicide de ce compatriote demeurent inconnus.
Selon plusieurs témoignages concordants, jeudi 8 juillet courant, aux alentours de 9h à mi-hauteur du Centre hospitalier universitaire fondation Jeanne Ebori, un compatriote, dans la quarantaine, s’approche tout doucement de la voie de la circulation.
Passif, comme s’il essayait de traverser la voie, attendant le bon timing, l’homme s’est brusquement jeté sur un véhicule. Le choc encouru par le protagoniste aura suffit à lui ôter la vie sur le champ.
“C’était comme dans un film. Nous avons tous cru qu’il voulait traverser la route. À la dernière minute, nous l’avons tous vu se jeter volontairement sur le véhicule d’un sujet européen, qui se dirigeait vers le centre-ville. L’impact a été violent, il est mort sur le champ” témoigne un compatriote qui a vécu la scène, alors qu’il se rendait à son lieu de travail.
Et: “le monsieur est sorti de son véhicule, hébété. Le pauvre. Il n’a pas compris ce qu’il lui arrivait. Très tôt le matin, quelqu’un se jette sur votre voiture et se donne la mort.”
Les autorités compétentes seraient arrivées quelques minutes plus tard pour établir le constat.
Un suicide mystérieux, dont on ne connaîtra peut-être jamais les raisons ayant conduit ce compatriote à se donner la mort. Tragique.
Agnès Limori
