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Faits-divers/Libreville : un compatriote grièvement blessé après une agression à la bouteille

Par Kongossanews

Par Agnès Limori

C’est dans la nuit du 21 au 22 septembre finissant que sieur Mihindou Mihindou a frôlé de peu la mort. À quelques encablures du Rond-point de la Démocratie, dans le 2e arrondissement de la Commune de Libreville, pris à partie par “Chat botté”, un ancien repris de justice jugé extrêmement dangereux, ce compatriote a subi une agression à la bouteille.

Selon nos confrères d’Expression News 241, qui rapportent les faits, tout serait parti d’une constatation. Sieur Mihindou, dans sa promenade nocturne, aurait surpris “Chat botté”, muni d’outils assez spéciaux, en train de forcer un véhicule stationné non loin du Rond-point de la Démocratie.

Vue du compatriote, grièvement blessé


Outré par cette façon de faire et désireux de ramener le “délinquant” à la raison, il sera surpris par la réaction assez brutale de ce dernier qui, fou de rage, n’appreciera pas de se faire remonter les bretelles.

Alors que sieur Mihindou Mihindou pensait le chapitre clos, après leur vif échange, et qu’il quittait les lieux, il se fera surprendre par un coup de bouteille sur la tête, puis sur le bras gauche. “Chat botté” n’entendait visiblement pas laisser son moralisateur s’en tirer aussi facilement.

Après l’alerte donnée à la famille de sieur Mihindou Mihindou, ceux-ci trouveront le leur gisant dans une marre de sang, totalement impuissant.
Conduit d’urgence au Centre hospitalier universitaire d’Owendo (CHUO), il s’en tirera in extremis, après les soins d’urgence administrés par l’équipe médicale.

Bilan: 40 points de sutures. Avec de tels stigmates, une plainte est rapidement déposée contre l’indélicat.

Comme s’il savait par avance ce qui allait lui arriver, “Chat botté” a pris la poudre d’escampette. Activement recherché par les services de la police, qui ont effectué une descente musclée à son domicile familial le 27 septembre courant, aux environs de 6h du matin,l’indélicat n’y a pas été retrouvé.

Selon les témoignages, la famille, craignant pour ce dernier, aurait résolu de le faire fuir sur Bitam, sa ville natale.

Le repris de justice, qui est bien connu des OPJ parviendra-t-il à rallier la ville dont il est originaire ? Pas très sûr. L’étau semble désormais se resserrer.

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