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Gabon/Education nationale : la peau de Camélia Ntoutoum Leclercq vendue moins chère sur les réseaux sociaux

Par Kongossanews

Par Stive Roméo Makanga

La question vaut son pesant d’or, ce d’autant qu’elle est formulée dans un contexte où l’éducation et l’excellence sont au cœur des préoccupations des autorités de la Transition. Pourtant, la Ministre de l’Éducation Nationale, Camélia Ntoutoume Leclercq, se retrouve injustement depuis peu sous le feu des critiques orchestrées par des activistes aux desseins troubles. Ces individus, vraisemblablement soutenus en coulisses par d’anciens hauts dignitaires du Parti Démocratique Gabonais (PDG), militent inépuisablement sur les réseaux sociaux depuis quelques jours, dans une perspective d’assombrissement de l’image et la réputation de la collaboratrice de Raymond Ndong Sima.  Ce qui, bien évidemment, met en péril les avancées significatives réalisées dans le secteur éducatif ces derniers mois.

Nonobstant le travail remarquable abattu et axé sur la construction d’infrastructures scolaires, le respect des échéances du calendrier scolaire, et la gestion efficace des relations syndicales, Camélia Ntoutoume Leclercq se voit injustement attaquée par une campagne de dénigrement infondée. Le Gabon étant un pays de verre, et sachant le mode opératoire qui a toujours prévalu dans le microcosme politique gabonais, il est évident que des mains obscures semblent manigancer pour semer le doute et la discorde, et remettre en question le dévouement et l’intégrité de la jeune Ministre.

Il est absolument inconcevable et inacceptable d’envisager que la Ministre de l’Éducation Nationale puisse demander aux responsables des établissements de truquer les résultats des examens nationaux. Une telle suggestion relève de la pure manipulation et remet en question l’intégrité et le dévouement de la Ministre en charge de l’éducation. Mais c’est pourtant ce que les détracteurs de dame Camélia Ntoutoume Leclercq veulent véhiculer dans l’opinion. Nous savons que l’éducation repose sur des principes de transparence, d’équité et d’excellence, et toute tentative de compromettre ces valeurs fondamentales doit être fermement condamnée. C’est pourquoi nous pensons que la ministre n’a pas pu recommander un trucage des examens imminents.

D’ailleurs, de sources concordantes, il se dit que le membre du gouvernement ayant constaté le niveau relativement moyen, pour ne pas dire médiocre des élèves, au regard des résultats obtenus au dernier CEP blanc, aurait décidé de réunir l’ensemble des directeurs d’académies provinciales du pays et chefs d’établissements ayant obtenu les résultats les plus faibles, aux fins d’avoir des explications. Au terme de la rencontre, elle aurait invité ces derniers à prendre des mesures correctives multiformes. Sur les plans pédagogiques, de gouvernance, de la vie scolaire et des infrastructures.

DE LA NECESSITE DE TUER LES VIEILLES METHODES

Cela dit, il est clair que par nécessité de changer de disque, celui en cours étant rayé depuis belle lurette, il est impératif de mettre un terme à ces pratiques d’un autre temps, héritées de l’ancien régime et contraires à l’éthique et au vivre-ensemble. La tentative de déstabilisation orchestrée à l’encontre de la responsable de l’Education Nationale ne peut être tolérée, car elle compromet non seulement son intégrité personnelle mais aussi les progrès significatifs réalisés dans le secteur éducatif gabonais.

Face à cette cabale médiatique orchestrée pour discréditer une figure clé de l’éducation nationale, il est essentiel que l’opinion nationale et internationale reste vigilante et discernante.

A quelques semaines de la fin de l’année académique, il faut avouer que des prouesses ont été faites dans le secteur éducation. Les bourses sont payées, les vacations le sont aussi, et le calendrier scolaire a été respecté.

L’heure est à la solidarité et à la défense des valeurs d’excellence et d’intégrité qui animent le travail de dame Camélia Ntoutoume Leclercq. La stabilité et le progrès du système éducatif gabonais dépendent de la préservation de ces principes fondamentaux. C’est en tout cas ce que nous croyons, excepté ceux qui se sont assignés comme objectif d’avoir la peau de la ministre.

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