Par Pacheli Ayo
Tout fraîchement nommé,Toussaint Nkouma Emane a reçu il y a peu un fort regroupement syndical, composé du SYNAPRO-BTP, de SOS-TP, SASBTP/COSINEQ, SYFO-TP et l’ONPESE, un ultimatum non équivoque.
En discussion, le successeur de Léon Armel Bounda Balonzi, qui a par ailleurs hérité d’un ministère à problèmes, a sollicité des grévistes une faveur de deux mois de trêve sociale.
Et la raison en est toute simple: lui permettre de travailler et trouver des solutions pérennes aux problématiques posées.
Les responsables syndicaux, après analyse de l’argumentaire du collaborateur d’Ossouka Raponda, s’en sont remis à la base.
Après concertation au piquet de grève, l’AG du mercredi 19 octobre, tenue au Piquet de grève au sein du ministère a rendu son verdict.
À l’unanimité, les grévistes n’accordent que deux semaines au membre du gouvernement. Pas plus.
Pour rappel, ces derniers revendiquent de meilleures conditions de vie et de travail.
