Par Joseph Mundruma
Décidément, le “Corps de Christ” au Gabon connaît depuis peu un chambardement sans appel. Nul doute que le ministère de l’intérieur fera tout ce qu’il faut pour renforcer les verrous, dans un secteur devenu extrêmement dangereux.
Après sa comparution devant le juge d’instruction, jeudi 8 septembre dernier, le pasteur Nestor, l’un des proches collaborateurs du “faux” prophète Emmanuel Ndzoma, entendu dans l’affaire de grossesse miraculeuse et inculpé pour association de malfaiteurs, escroquerie et charlatanisme, a été placé sous mandat de dépôt à la prison centrale de Libreville.
L’homme de Dieu, acteur majeur à l’église la Synagogue du Gabon (ESG), d’Emmanuel Ndzoma, membre du collège pastorale (sans aucun doute), a été inculpé pour faux et usage de faux, rapporte S.O.S Prisonniers. La justice a déclaré que ce dernier aurait établi de faux documents sur sa nationalité Gabonaise. Un délit puni par l’article 125 du Code pénal.
Cet état de fait vient à nouveau remettre au goût du jour la sempiternelle problématique relative à l’exercice du métier de pasteur. Qui peut exercer en qualité de pasteur ? Quel est le profil requis?
Le ministère de l’intérieur est invité à faire passer des enquêtes de moralité aux “bergers” des églises de réveil, tout clivage confondu.
