Par Stive Roméo Makanga
Matthieu Mboumba Nziengui, président tumultueux de l’Union du Peuple Gabonais (UPG), a subi un revers judiciaire significatif la semaine écoulée au Tribunal de première instance de Libreville. Il avait porté plainte contre trois cadres de son propre parti, l’UPG, pour diffamation et atteinte à sa considération. Cependant, sa plainte a été rejetée par l’institution suscitée, qui a relaxé les trois cadres de toutes les accusations portées à leur encontre.
L’affaire a été examinée lors d’une audience qui s’est tenue il y a quelques semaines, et le tribunal a rendu sa décision à la fin de la semaine dernière. Les trois cadres de l’UPG, Serge Alain Nzamba, Alix Kisito Mulunghibouangua et Jean Claude Kombila, ont été déclarés innocents des accusations portées par Matthieu Mboumba Nziengui.
Maître Narcisse Nicaise Ondo Nguema, avocat des trois cadres de l’UPG, s’est exprimé après le verdict, déclarant que cette décision renforçait la position de ses clients en tant que cadres dirigeants de l’UPG. Il a également exprimé sa gratitude envers le tribunal pour avoir rendu une décision juste et honorable.
« Il ressort donc de cette décision que l’UPG en ressort renforcée parce que plus que jamais mes clients sont reconnus comme des cadres dirigeants de l’UPG » a-t-il déclaré.
Suite à cette décision, Serge Alain Nzamba, l’un des cadres relaxés, a déclaré que lui et ses collègues allaient se remettre au travail sur le terrain, car les militants les attendaient. Il a également souligné l’importance de restaurer et de renforcer l’institution de l’UPG, exprimant ainsi les attentes de nombreux membres du parti.
Pour précision, cette affaire a mis en lumière les tensions internes au sein de l’UPG, mais elle semble également avoir renforcé la détermination des cadres du parti à poursuivre leurs efforts pour reconstruire et développer l’organisation. Mais Matthieu Mboumba Nziengui, connu pour être tonitruant se laissera-t-il faire ? L’avenir nous le dira.
