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Candidat aux élections locales 2023 pour le compte du 5e arrondissement de Libreville, Rodrigue Maïssa Nkoma fait le point de sa candidature et de ses motivations

Par Kongossanews

Par Joseph Mundruma

Face à la presse, Rodrigue Maïssa Nkoma, Candidat Indépendant aux élections Locales 2023 pour le compte du 5ème arrondissement de la commune de Libreville, a livré les détails de son engagement politique, ainsi que la motivation profonde de sa candidature.


En quelques mots, qui est Rodrigue Maïssa Nkoma, plus connu sur le surnom “le Big des petits”?

Rodrigue Maïssa Nkoma est un communicateur de formation, homme d’affaires et aussi un commis d’État, pour avoir occupé des fonctions administratives importantes. Rodrigue Maïssa Nkoma est aussi le Big des petits, comme vous l’avez dit, et se définit comme celui qui prend pour donner au plus grand nombre. Étant donné que la politique c’est l’action, on s’est dit que nous avons accompagné des hommes politiques dans leurs projets de société, il est temps aujourd’hui que nous aussi nous nous positionnons comme acteurs. Pour un début, nous voulions commencer par la cité, mais nous aurons d’autres ambitions, beaucoup plus grandes, avec le temps.

Quelles sont les motivations de votre candidature ?

D’abord, le fait que l’on pense qu’on peut apporter un plus. Nous ne sommes pas de ceux qui pensent que rien n’a été fait. Nous pensons qu’il y a des choses qui ont été faites, mais qu’elles peuvent être améliorées, avec une touche nouvelle. C’est la raison pour laquelle nous appelons les gens à nous voter, parce que nous tenons à apporter une coloration particulière à l’existant.

Quelles sont vos ambitions pour le développement de votre fief électoral ?

Quelles sont nos ambitions pour la cité ? La réponse, elle est simple: c’est ce que désirent les populations. Nous pensons que nous devons changer de mentalités ensemble, pour notre cité. Changer de mentalités pour nous c’est dire que s’il y a des bacs à ordures, la mairie s’en occupe, mais les populations doivent à leur tour jeter les ordures dans la poubelle. Il faut une synergie dans le développement de la cité. Cela signifie aussi que le maire fait sa part, et les populations, la leur. Et donc, nous pensons que c’est ensemble que nous développerons la cité. Je l’ai d’ailleurs dit lors d’un meeting, il n’est pas rare de constater qu’aux abords de la route, les caniveaux sont bouchés. Les sachets, les déchets, etc. Si nous n’arrivons pas déjà à conserver l’existant, il ne faut pas en vouloir plus.
Il y a un homme politique qui me partageait une réflexion un jour: Si certaines populations africaines étaient déportées dans l’un de ces Eldorado que nous admirons tous, il ne serait pas étonnant que ces dernières transformeraient systématiquement ces endroits en villages, et que sais-je encore. Nous pensons qu’il faut changer de mentalités.

Peut-on savoir en quelques mots votre programme de société ?

Vous l’avez tout de suite constaté. Nous nous emploierons à ce que la cité soit saine et propre. C’est la raison pour laquelle je disais que nous travaillerons en étroite collaboration avec les populations, parce que l’incivisme est un élément à combattre. Avec le laisser-aller des autorités municipales, nous ne sommes sortis de l’auberge. C’est pourquoi nous voulons changer la donne.

Ensuite, nous nous attaquerons à la question des marchés. L’une des raisons pour lesquelles les femmes vendent sur les trottoirs des rues, c’est bien parce que les marchés sont trop éloignés des rues. Il aurait fallu que ces espaces soient proches des rues, afin d’attirer la clientèle. Nous devons étudier plusieurs problématiques, entre autres, la sécurité. Que les populations soient sécurisées, et que les marchés soient aménagés autrement.

Sur la question des nids de poules, que l’on retrouve partout et à tous les coins de rue, nous pensons que la mairie peut s’organiser autrement. Nous avons déjà vu des cas où des jeunes l’ont fait, assez proprement. Nous devons rompre avec cette vilaine habitude qui consiste à dire que c’est à l’État de faire. Nous expliquerons aux populations que l’État c’est nous tous, et qu’ensemble, certains dossiers peuvent efficacement avancer.

En tant que Candidat indépendant, quels sont vos rapports avec les partis politiques en cas d’une éventuelle négociation ?

Je suis un visage bien connu. Tout le monde sait que je suis un soutien indéfectible du chef de l’État, son Excellence Ali Bongo Ondimba. Son projet de société, je l’ai épousé depuis 2009. Ce qui ne m’amène pas automatiquement a être un ami, un allié du parti au pouvoir, sinon j’aurai été candidat PDG. Mais je suis un candidat indépendant, parce que j’estime que la vision du parti ne cadre pas avec la mienne, mais celle d’Ali Bongo Ondimba, peut-être. Je soutien l’homme, mais pas le parti.

En cas de négociation, la question est claire, je pencherai du côté des ambitions qui sont les nôtres. Et cela inclut donc le projet qui s’apparenterait au nôtre, axé sur le développement de la cité. Si le projet est séducteur, le parti nous intéressera. Mais nous étudierons la question. Sinon, globalement, nous pensons que c’est ensemble qu’il faut faire. Autant de tête, autant d’intelligences.

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