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Franck Nguema soupçonné d’avoir commandité la rédaction d’un article nauséabonde à l’origine d’une vive colère des internautes

Par Kongossanews

Par Joseph Mundruma

La colère se répand désormais comme une traînée de poudre sur les réseaux sociaux, après que “Tendance Gabon”, un site d”’informations” inconnu des services du Ministère de la Communication, et des fichiers de la Haute autorité de la communication (HAC), ait publié un article dithyrambique à Franck Nguema, le ministre des Sports, et à la lisière de l’insulte aux populations.

“Franck Nguema ferme le bec des gabonais et offre une belle victoire footballistique à Ali Bongo Ondimba”, c’est le titre de ce qui s’apparente à un article de presse, de Tendance Gabon.

Dans son texte, l’auteur y vante les qualités managériales exceptionnelles du ministre des sports, qui se serait investi de façon particulière pour la victoire des “panthères” lors de leur toute récente confrontation de Kinshasa.

Quelques jours avant la rencontre, Franck Nguema avait fait l’objet de vives critiques sur les réseaux sociaux, de même qu’au sein de la FEGAFOOT, dont il est soupçonné de truander, tout comme des professionnels du football non contents de l’activisme du ministre des Sports.

Lire l’article de tendance Gabon: Franck Nguema ferme le bec des gabonais…

Ce serait certainement pour sauver la face et répondre à ses détracteurs, que le membre du gouvernement aurait jugé juste de répondre aux attaques. C’est ce que croient en tout cas les internautes.

Cette hypothèse paraît corroborer la réalité, quand on sait que de nombreuses personnalités politiques ont souvent pour se défendre, recours aux médias en ligne qu’ils paient à coups de millions, ou de centaines de mille.

Mais l’association de Franck Nguema et d’Ali Bongo Ondimba, dans une affaire aussi particulière sape outrancièrement l’image du chef de l’État. La mise en danger du onze nationale, lequel a emprunté un avion dit “poubelle” pour se rendre en RDC, toutes les déconvenues subies par ces derniers y compris après la rencontre avec les “léopards”, sont de fait imputées au président de la République.

Une affaire dont devrait s’intéresser la communication présidentielle.

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